Euphorismes – Pensées du jour.

Pensées du jour de Philippe Vandendriessche / Euphorismes

 

Son et Sens.

Les mots, c’est du son et aussi du sens.

Souvent, son et sens se mélangent et d’un simple son naît un double sens.

Sons et sens se multiplient, pour le plaisir d’un autre sens.

Et si c’était le sens de l’humour ?

© SCAM – Philippe Vandendriessche (mise à jour du 28/8/2024).

 

 

Mourir de plaisir: joindre l’ultime à l’agréable.

 

Il ne faut pas mettre tous les taiseux dans le même panier.

 

Si on bafouille, c’est parce que ça se bouscule au postillon.

 

Peser ses mots, c’est éliminer les gros.

 

Quand il y a de l’eau dans le gaz, c’est qu’on n’a pas su en mettre dans son vin.

 

Les Alcooliques Anonymes, ce sont des gens qui essayent de te retirer les verres du nez.

 

J’ai l’eau triste.

 

Les vampires sortent la nuit pour boire des cous.

 

Les acteurs qui bouffent leurs mots m’aigrissent!

 

Un alcoolique, c’est quelqu’un qui a laissé l’espoir pour la soif.

 

Le présent, ce n’est pas toujours un cadeau.

 

Le système m’étrique.

 

Concevoir un bon dentifrice, c’est un travail de longue haleine.

 

Celui qui a inventé le mot « Copyright », il aurait dû le déposer.

 

Un Walkie-talkie qui ne marche pas, ça s’appelle un Talkie.

 

Un soupirant c’est quelqu’un qui aspire que le vent tourne avant qu’il n’expire.

 

Certains suivent leur instinct.

Je me demande ce qui arrive si on le précède.

Le pressentiment devient-il alors un post-sentiment ?

Le mur du son de la pensée?

 

Il y en a qui sont dépassés par leur avenir.

 

Un vidéogramme, ça ne pèse pas lourd.

 

Est-ce qu’on peut faire disparaître le gros ventre avec ® Photochope?

 

Le fonctionnement du « Baxter » est basé sur le principe de la gravité.

 

Mon métier est d’être sensible…

 

Pour enfoncer un piquet de terre, il faut une masse…

 

On ne souhaite pas “ bon vent “ à un pote qui part à un speed dating.

 

Peut-il y avoir parité sans division?

 

La question de l’arrimage des bateaux est un sujet qui a toujours fait couler beaucoup d’ancres.

 

L’installation d’un miroir dans le décor, c’est une question qui mérite réflexion.

 

Le marmotest: on va voir si le bambin est endormi.

 

Nous vivons une époque où il serait pertinent de revoir la notion de “ »concession à perpétuité ».

 

Je crois que je viens d’inventer un mot…
“Libidiniels”…
Je vous le donne en exclusivité…

 

Les amateurs de foot se coupent du monde tous les quatre ans.

 

Il faut parfois travailler en nana logique.

 

Tu as froid en Pologne quand le niveau de Vodka de ton thermomètre intérieur est trop bas.

 

Un procrastinateur/trice, on peut dire que ça travaille dans le prêt-à-reporter.

Les magasins de vêtements de seconde main aussi.

 

Je suis de plus en plus persuadé que l’esprit critique puisse être hallucinogène si on l’applique aux « mass médias ».

 

Le soleil ne fait pas toujours ses coups en douce.

 

Finir par faire un crochet dans unciné.

 

RTBF: « Les bourses se replient ».

FRANCE 2: « Les bourses dévissent… ».

Ca fait mal!

 

La météo déclare fort frais.

 

C’est une chance que cette sale manie de réduire les mots à trois ou quatre lettres (actu, doc, app…) ne se soit pas encore attaquée au mot: « Funérailles ».

 

Je trouve que très souvent le son n’est pas terrible à la télé. À leur décharge, il faut bien admettre qu’ils parlent derrière une vitre…

 

Quand le son prend de la vitesse, il va droit dans le mur.

 

Peut-on dire qu’on procrastine en serrant des poignées de mains?

 

– « Tout est relatif. »

– « Absolument ! »

 

Le soleil brille par sa présence.

 

L’exercice du “pouvoir” serait une oscillation entre le “vouloir” et le “pas vouloir”?

 

On n’a pas encore un législateur pour imposer qu’on étourdisse les moules avant de les plonger dans l’eau bouillante ?

 

Un enfonceur de portes ouvertes né sous le signe du bélier…

 

Le vœu parfait pour un futur ingénieur du son: « Que ses oreilles sortent des sentiers rebattus ».

 

Le paillasson posé devant la porte extérieure, si sa fonction première est de s’essuyer les pieds avant d’entrer, il permet aussi de se « re-salir » les pieds en sortant.

C’est une merveille d’équilibre…

Rien ne se perd, rien ne se crée…

 

A partir de 2 caisses de chaussettes célibataires, c’est en réalité: une agence matrimoniale…

 

Karl Mark 2.0: « Télétravailleurs de tous les pays, unissez-vous! »

 

L’heure d’été, quand on se lève tôt, ça ressemble quand même très fort à l’heure d’hiver: il fait noir.

 

La pluie, ça dégrise le ciel.

 

Proposition de nouveaux mots, dans l’air du temps. « Merplexe » pour « Perplexe »

Peut-on dire d’un champion de badminton que c’est un as du volant?

 

C’est pas pareil, si tu es juge ou avocat à la Cour d’Assises ou bien scénariste à la télé: faire de l’audience…

 

“Certains craignent de manquer de recul face aux avancées technologiques… “

 

« La bélonéphobie ne se soigne pas par l’acuponcture ».

 

Les films « De cape et d’épée » ne seraient-ils pas plutôt des films de perruques, moustaches et barbichettes ?

 

Entendu ce matin à la radio, un gynécologue qui parlait de contraception hormonale et qui disait qu’il ne fallait pas jeter la pilule avec le bébé et l’eau du bain. Compliqué, hein? !

 

Exemple de demi compliment : souhaiter une bonne journée, passé midi.

 

« Une question à poser à ceux qui mesurent en pieds: est-ce que la décimale c’est l’orteil? »

 

Le mois de l’année que j’aime le moins, c’est certainement le mois de février. Heureusement, c’est le plus court.

 

« Autant je comprends pourquoi il y a deux extrémités à un coton-tige, autant je me demande pourquoi il y en a deux à un cure-dents. »

 

On peut affirmer que: « l’accent est mis sur la répression et non sur l’information », je vois bien qu’il est sur le « e ». Mais si la presse nous dit: « l’accent est mis sur l’information et non sur la répression », et là, j’ai des raisons de penser qu’on nous ment…

 

Entendu à la télé que le pape a nommé des cardinaux venant de 5 continents. Pourquoi n’avoir pas dit plutôt qu’ils venaient des quatre points?

 

Les suppos de Satan sont au piment.

 

« Lait froid. C’est glaçant »…

 

« J’ai tout fait tout seul » – « J’étouffais tout seul ».

 

Pour s’endormir: compter les moutons, ça marche.

Pour se rendormir: compter les coqs, ça ne marche pas.

 

“Quand l’excitation est palpable, c’est touchant.”

 

Il suffit qu’il y ait une housse de couette dans une machine à laver pour que tout le reste du linge rentre dedans. Pareil pour le sèche-linge…

 

Comme il y a la soûlographie, je me demande si la soûloacousie existe.
Par exemple, quand une personne te parle et qu’elle te soûle avec ses paroles, quand elle te dit des trucs qui ne te regardent pas: alors ni le son, ni l’image, ne t’intéressent plus et tu découvres la soûloidolie…

 

Quand le tueur à gages a eu terminé ses dix petits bonhommes sans rire, tout le monde était écroulé.

 

C’est avant de dépasser les bornes qu’il faut prendre des mesures.

 

En tant qu’épicurien et, en corollaire, hypersensible, je dois bien avouer avoir des difficultés avec certaines notions comme, par exemple, celle des « sens interdits ».

Ça me fait penser à « interdiction de rentrer dans le jardin avec des fleurs ».

 

Je vois une forme de perfection dans l’alphabet quand le « s » précédant le « t », fasse que le mot « génésique » vienne avant le mot « génétique ».

 

« Les douze apôtres n’étaient pas des acolytes anonymes ».

 

En termes de langage inclusif: quand un homme marié désigne son épouse en disant « ma moitié », faut-il qu’elle désigne son mari comme : « mon demi »?

 

Un prédateur doit savoir anticiper.

 

Peut-on dire d’une personne qui n’arrive pas à classer les dates de décès de personnages célèbres que “ son Panthéon est décousu “ ?

 

Les empreintes digitales sont maintenant systématiquement numérisées.

 

« Le Pape s’est fait bousculer par une déséquilibrée ». Il y en a qui ne savent plus à quoi se raccrocher!

 

Je me demande si les vampires modernes se font des selfies.

Et comment font les filles vampires pour se maquiller.

 

«Seules les sage-femmes savent vraiment ce que c’est le bien naître.

 

Le pain rassis doit d’abord lever…

 

Les bougies qui sentent bon, quand on les éteint, elles sentent comme les autres bougies: pas bon.

 

La définition de l’infini me semble impossible.

 

Script-girl: intermittente chargée de la continuité.

 

Il y a des phrases qui peuvent vouloir dire deux choses différentes.

En me déchaussant, ça m’est passé par la tête: mes pieds se sentent mieux quand je retire mes chaussures.

 

On attend d’un homme de main, au minimum, qu’il ne procrastine pas.

 

Il y a des jours où la poésie doit surgir, d’où qu’elle vienne.

C’est, ainsi qu’elle m’a murmuré aujourd’hui : « Le pet, c’est en quelque sorte, l’appeau des fèces ».

 

Interrupteur: VireVolt.

 

Il y en a certains dont on se demande si leur « bon vieux temps » a un jour été jeune.

 

Je me demande pourquoi le verbe « n’en penser pas moins »  se conjugue surtout à la première personne du présent de l’indicatif.

 

En cette période d’examens d’entrée dans les écoles de cinéma, voici un conseil aux parents des futurs candidats perch(wo)men : vous encouragerez efficacement vos enfants en leur disant de ne jamais baisser les bras…

 

Bon, les wallons italiens comprendront: « Le Ripasso est à l’Amarone
ce que la culotte de velours est au petit Jesus ».

 

On dit qu’il faut gagner son pain « à la sueur de son front ».

Je trouve que les jours de canicule, c’est un peu trop facile…

 

Ce qui est bien, c’est quand les fêtes ont des lendemains !

 

L’artiste en posant des questions, définit.

 

On pourrait apprendre la langue des signes aux grandes douleurs.

 

Aller sur la Lune, c’est exorbitant.

 

Pour une repasseuse, il y a un avant et un apprêt »

 

Depuis ce matin je constate que tous les calendriers affichent précisément mes jours et mois de naissance.

En revanche, pour ce qui est de l’année ils sont tous, mais alors là, complètement à côté…

 

Si, à l’issue d’efforts musculaires intenses, tu es amené à dire:  » je ne sens plus mes bras… », saches que, paradoxalement, le reste du monde sent, fort probablement, tes dessous de bras…

Lu sur une boîte de mouchoirs en papier « testé sous contrôle dermatologique ».

J’imagine que le fabricant est allé chercher un dermatologue enrhumé pour faire ce test.

 

Parler du jour où on a donné son premier baiser, c’est avouer qu’on n’arrive pas à tenir sa langue…

 

« Pas la peine de se voiler la face », dit la Lune.

 

« Sur les réseaux soucieux, c’est l’inquiétude. »

 

« Repas d’affaires: manœuvre dînatoire ».

 

Un examen de pizzaiolo c’est forcément un questionnaire à choix multiples.

 

« Allez, et que tout taille bien ! », lança le rémouleur.

 

Existe-t-il l’équivalent du trompe l’œil pour les autres sens?

Un trompe l’oreille, un trompe le nez, un trompe le doigt, un trompe la langue?

 

Est-ce qu’on peut appeler un escalator qui descend, un spéléolator ?

 

D’où qu’il vienne, la girouette aura toujours le vent dans le nez.

 

Je me demande si il y a des années-lumière bissextiles.

 

« Le Dormeur Duvel ».

De Arthur Rambo.

C’est quand Adrienne t’a servi plus d’une bière belge, et que t’es pas du coin.

 

Je me demande, si on filme une scène en 3D, si on appelle encore ça un « plan » ?

 

Le mariage peut avoir du bon.

Par exemple, de permettre de faire cette phrase ( qu’il sera possible de mettre au féminin comme au masculin):

« Mon épouse n’est pas la moitié d’un imbécile. »

 

Les enfants sont interminables.

 

Entendu à la radio: Commission spéciale église:
« On va convoquer des ex-pères ».

 

Affligé par la pauvreté du vocabulaire des commentaires sportifs, il me vient une phrase: « Le foot baliste qui mouille son maillot, on dit de lui qu’il fait le pressing. »

 

Mioche, mi démon.

 

“La pointe des pieds, c’est l’étalon du silence…”

Entendre dire d’une personne qu’elle ne mâche pas ses mots, c’est peut-être recevoir l’indice que son dentier est décollé.

 

Un ail riche, ça sent aussi le café.

 

C’est parce qu’ils rampent que les serpents à sonnette ne font partie des espèces sonnantes mais pas trébuchantes.
Il n’empêche que certains finissent quand même en porte-monnaie.

 

Il y a une pub pour une margarine en ce moment qui dit « C’est bon pour le cœur ». Quelqu’un sait s’ils ont fait la contrepèterie exprès?

 

« En mai, fais ce qui te plaît »… Mais je fais déjà ça tous les autres mois…

 

“Digitalisation de l’enseignement”: un exemple? Tu lèves ton doigt et, quand on t’y invite, tu poses ta question.

 

« En quête de satisfaction ».

 

« Le jour où Mercator a parlé de dessiner, on lui a dit qu’il avait carte blanche. »

 

Si j’en crois l’expression « Le plus vieux métier du monde », les hommes n’auraient pas été les premiers à bosser… mais alors… d’où venait leur argent?

 

Je m’assoirais bien autour d’une table pour discuter avec l’inventeur du mange-debout…

 

Le Gouvernement fait des râles.

 

Les batteries ont maintenant une capacité de plus en plus grande.

Ca ne vaut même presque plus la peine d’acheter un chargeur.

 

La mer c’est l’eau-de-vie du marin.

 

Une différence entre le « lâcher prise » et le: « laisser tomber » ?

 

Peut-on opposer le terme “ conflit d’intérêt “ à “accord de désintérêt “?

 

“Il y a des mouches qui sont après moi…”

 

Je cherchais, à tâtons, sous la table, la pantoufle du pied droit. Ne m’étant pas rendu compte que j’avais toujours une chaussure au pied gauche.

La paire de pantoufles m’attendant, sagement, à quelques pas.

 

Il est terrien, il est tout.

 

« Qui ne dit mot, consent ».

Si on adhère à ça, il y a des minutes de silence qui se perdent.

Les cérémonies de mariage dureraient des plombes…

Les muets seraient-ils toujours d’accord ?

 

Je crois comprendre pourquoi on vend quasiment les mêmes trucs dans les boutiques « free tax » de tous les aéroports du monde.

Ça doit être le même gars qui les livre par avion…

 

C’est un nabot minable.

 

Les cons ne supportent pas d’être pris pour des cons.

 

Je me demande si, à un certain niveau, la compétition ne devient pas une insulte au talent.

 

Nouvel An: Je pense à cet instant précis où nos amis suisses attendent les douze coucous de minuit….

 

Une pensée émue pour tous les « Guy » qui, ce réveillon encore, se sont accrochés au plafond, pendant que les autres s’embrassaient en-dessous…. sous prétexte que ça porte bonheur…

 

Pour un électricien, la terre, c’est la planète masse.

 

Peut-on imaginer que la mise aux enchères de la jarretière et le soulèvement de jupon associé provoque, lors d’une soirée de mariage, un raz de mariée?

 

Si tu vas sur la lune, ne cherche pas de prise de terre.

 

L’apprentissage ne devrait jamais produire d’autres larmes que celles de joie, qu’elles viennent de l’élève, ou du maître ( de la maîtresse).

 

Je crois que compte tenu de la météo actuelle, il serait utile de revoir les « normales saisonnières » à la baisse.

 

Avec la révolution digitale, il ne faut pas s’étonner qu’on soit de plus en plus nombreux à se tourner les pouces.

 

Le mec qui a inventé le casse-vitesse n’était vraisemblablement pas une femme enceinte. Bien qu’il ait pu s’en inspirer pour la forme.

 

Qui va régler la note de l’accordeur de pianos ?

 

Il faudrait condamner la mort pour « Faux et Usage de Faux ».

 

Il y en a certains dont la mauvaise foi dépasse les montagnes.

 

Les jeunes bébés sont faits pour s’entendre avec les insomniaques.

 

La dame de la météo a dit: « demain on va gagner une minute de clarté. »
Je dirais même plus: « faites-en bon usage! »

 

Si le mot « Cinéphile » vient de « κίνημα » (mouvement) et « φίλος » (ami), je trouve qu’on reste quand même beaucoup assis!

 

Ceux qui se saignent aux quatre veines, c’est parce qu’ils n’en ont pas.

 

Le jour où Van Gogh s’est coupé l’oreille, il n’avait plus toute sa tête.

 

Le jour où Gandhi a passé l’arme à gauche, l’humanité a perdu un grand pacifiste.

 

On parle beaucoup des gens célèbres quand ils meurent. Jamais quand ils naissent…

 

Le doigt qui met la pommade n’est jamais malade.

 

Le jour où Icare s’est volatilisé, il y a laissé des plumes.

 

Si tu mets les petits plats dans les grands, pense à mettre quand même quelque chose dans les petits plats.

 

Ah! Ces étiquettes informatives qu’on trouve dans les vêtements et qui vous grattent le bas du cou ou le flanc gauche.
Je viens d’en découdre une sur un jouet de bébé, qui était presque aussi grande que le petit animal en peluche qu’elle conseillait de ne laver qu’à la main à 30°C, sans chlore, pas de séchoir et surtout… ne pas repasser.
Vous en connaissez beaucoup, des gens qui repassent un nounours, vous?

 

Écrire une chronique du confinement, c’est faire se rencontrer le masque et la plume…

 

Les vraies stars transpirent et les sosies sont secs.

 

En prévente : peaux d’ours…

 

C’est con, la pub… : »La vaisselle dure jusqu’à 75% plus longtemps avec Dreft ».

Et si on a envie que ça aille vite?

 

Une doublure n’a forcément pas l’étoffe d’un acteur.

 

Inspiré par une réflexion à propos de la « démarche qualité » et des certifications ISO qui sont maintenant appliquées à l’enseignement supérieur artistique, j’ai inventé un nouveau mot: l’étudiantèle.

 

J’ai entendu des voix qui disaient qu’aujourd’hui c’est la journée mondiale de la schizophrénie. Mais je ne sais pas si c’est vrai. Je crois qu’il vaut mieux que je ne sorte pas de chez moi… d’autant que les camions poubelle volent à très basse altitude en ce moment.

 

Quand Sanson et Souchon s’associent, c’est en chansons.

 

Atelier peinture: L’acrylique du Docteur Derscheid. Accrochez-vous au pinceau.

 

Quand on est obligé de déposer son sac à l’entrée d’un magasin, c’est à cause de la ligue anti-cabas.

 

A sec, suer.

 

Il y a un « truc » pour faire cesser le hoquet, qui consiste à demander à la personne de se concentrer et d’essayer de se rappeler ce qu’elle a mangé au dernier repas, à l’avant-dernier, les jours précédents et ainsi de suite. J’ai testé sur un bébé de 23 jours: ça ne fonctionne absolument pas.

 

Etre sous médicaments ou prendre sur soi.

 

Les pétomanes ne s’en ventent pas.

 

Le passage à l’heure d’été, c’est comme un « jet lag », à part que tu n’as pas bougé de chez toi.

 

À Toulouse, on constate à propos des heures de pointe, que la courbe de Gauss est décalée d’au moinsss un quart d’heure…

 

Les huissiers étaient fermiers de l’intérieur.

 

Tout ce qui est gras n’est pas forcément mauvais. Un exemple ? Les matinées.

Un autre exemple ? Les mardis… Le foie…

 

Peut-on faire maigrir un rire gras?

 

Les zippocondriaques, ce sont les personnes qui ont peur de manquer d’essence à briquet.

 

On n’arrête pas de prédire la fin du monde. Alors que personne ne sait vraiment comment ni pourquoi ça a commencé.

 

Circulation routière: les voies qui ne sont pas entravées sont en travaux.

 

Gras, vit-on? Autour du repas!

 

On n’est jamais aussi bien servi que par moi-même.

 

Le pain rassis, il faut le relever.

Je me demande si, lorsqu’un club échangiste déclare une fréquentation de, disons, cinquante membres, il ne sous-estime pas la moitié de ses effectifs.

 

La chanson pour le passage à l’heure d’hiver c’est: « Retiens la nuit ».

 

Amateurs de chocolat, avez-vous déjà écrit « Milka », en toutes lettres?

 

Le silence de la nuit brille de mille couvre-feux.

 

– « Une bière brassée avec savoir se déguste avec sagesse ».
– « Vous n’auriez pas plutôt une bière brassée sans savoir? C’est pour boire bêtement. »

 

Un écorché vide.

 

Je trouve qu’on achète des joueurs de foot fort cher et très loin, pour parler très mal des matchs qu’ils ont mal joué.

 

Il y en a qui s’enlisent dans leur empreinte écologique…

 

Qui vit gras verra.

 

Ils m’ont tous aidés.

 

Inondations: « Les pompiers sont submergés ».

 

La fête des mères est aussi celles des pères car, si on y réfléchit un peu: sans père, pas de mère (ou l’inverse), et encore moins d’enfant. Alors, pourquoi ne pas grouper « fête des mères » et « fête des pères » en une « fête des parents »: ces deux personnes grâce auxquelles tout cela est possible?

 

Ceux qui font des régimes, après, ils n’ont plus qu’à aller se rhabiller.

 

Le plus beau compliment pour un cuisinier, c’est quand il fait une farce, et qu’on lui dit qu’elle est bien bonne.

 

J’invite mes amis et je leur fais la cuisine: plaisir de frire, joie de recevoir.

 

« Voyage aux cendres de la Terre ».

 

Quand quelqu’un dit: « Je fais ce que je peux », la plupart du temps c’est une façon de dire : « Je ne fais pas ce que je veux ».

 

Au Louvre, ils accrochent des faux au cas où on faucherait.

 

Le Roblochon et le stromboscope ont quelque chose en commun avec la place Sainteclette.

 

Un clown c’est un homme qui se cache derrière un numéro.

 

Je prends mon pousse après les repas.

 

Dieu sait qui, Dieu, c’est quoi ?

 

Avant, les élèves étaient en rang. Maintenant, les professeurs sont en ligne.

 

Les femmes voilées sont celles qui marchent droit.

 

Chanter provoque le concert.

 

Mon sèche-linge m’apprend qu’il existe des rotations infroissables.

Certaines machines ont certaines choses à nous apprendre…

 

Troublants trous noirs.

 

Tu es électricien, tout va bien: tu gères.

Tout va mal : tu Geiger.

 

Si on me demande de choisir entre deux pulls marins, je prends le large.

 

La vérité est l’unique mesure à la raison d’exister.

 

Mon estomac crie famine tellement fort que souvent je n’entends pas qu’on

m’appelle pour dîner.

 

Dans les prévisions météo, ce qui m’étonne le plus, et chaque jour, quelle que soit la saison: c’est la précision avec laquelle ils donnent l’heure de lever et de coucher du soleil. Même si on ne le voit quasiment pas de la journée…

 

Accident de trottinette : le conducteur roulait pied au plancher…

 

Si le dernier mot est fin, c’est probablement pour qu’il ne soit pas gros.

 

Je ne place pas le sourire en dessous du rire.

 

Les « sous-entendus » ne sont-ils pas plutôt des « non-dits »?

 

Rien de tel qu’un bébé pour vous faire découvrir des talents cachés.

Depuis quelques mois, à raison de deux fois par semaine, je pratique un numéro périlleux: « Le seau de langes », dans la poubelle…

 

COVID: Je sors de la crémerie. Avec ces masques, on n’a plus que le beurre et l’argent du beurre…

 

COVID: « Une quarantaine de dix jours, c’est le démon de midi, à quatorze heures… »

 

 

Faites la moue, pas la gueule.

Les mots sont mes amis. Le fruit de mes réflexions de ce soir c’est le mot ”nucléaire”, qui vient de “ noyau”. Et donc, d’imaginer que le nucléaire c’est forcément si il n’y a pas de pépins… pas certain sur ce point…

 

Est-ce que la vache qui rit, rit, pour ne pas se faire 4 ulcères?

 

Si on supprime « noir », qu’est-ce qu’on va désormais broyer les jours de poisse?

 

Pour un policier : le dire, c’est bien, le flair c’est mieux.

 

Le gars qui ne boit que du Lipton, c’est un monothéiste.

 

Pourquoi fait-il si terne, quand il pleut ?

 

Je me demande quand on a découvert le couvre-feu.

 

Alcoolisme : la descente aux amphores.

 

Boite à rires: une bombe à comiques.

 

Avant l’invention de l’alphabet, il y avait des analphabètes qui s’ignoraient.

Après qu’on ait mis les lettres dans le bon ordre entre A et Z, il y a toujours des analphabètes, mais ils sont moins bêtes qu’avant. Des analpha.

 

Elle refuse, comme son non l’indique.

 

Je préfère le cinétravail.

 

Les benêts volent. Les bénévoles volent pas.

 

La vengeance est un plat qui ne nourrit pas.

 

Il y a des tas de gens qui font la gueule, dès qu’on leur demande de faire la queue.

 

Une femme qui s’en va, c’est quelque chose qui arrive.

 

Contre le stress: prendre un tendre épi.

 

Mon subconscient prend parfois le dessus.

 

Ne confondez pas femme au foyer et mère-veilleuse.

 

J’en ai encore fait trop, une fois de plus !

 

Rester suspendu à un mobile.

 

Fin des espoirs, gros désespoir.

 

Le réalisateur dit à l’acteur de compter deux crocodiles après « action ».

Alors j’entends: « moteur », « action », et puis l’acteur qui dit  » un crocodile, deux crocodiles »…

 

Pour un podophile, la voute c’est leste.

 

Un film X, c’est de la science-friction.

 

Est- ce que ceux ou celles qui revendiquent l’égalité des sexes ont envisagé le fait qu’il y en ait beaucoup dont la longueur varie?

 

Un éjaculateur pré-gosse.

 

Faire une intravénus.

 

Certains ne doivent leur existence qu’à un 69 qui a mal tourné.

 

Chien policier: agent mordant.

 

Les grenouilles en chaleur, elles coassent et elles multiplient. Les corbeaux, c’est presque pareil.

 

Méfiez-vous des cannibales perdues.

 

« Silence, ou je fais éjaculer la salve ! ».

 

Téléphone, bip, répondeur, fax, GSM, e-mail : avec tout cela on ne sait plus comment on s’appelle.

 

Le silence et dors.

 

Un chasseur n’a jamais l’appeau sans cible.

 

Un peu de solitude, ça dé-foule.

 

L’escarre Ac.

 

L’éboueur vit de ta poubelle.

 

“Catarrhe: déclaration de glaires”

 

Lumière et teinte.

 

Quand on a connu les horaires de naguère!

 

Si c’était connu, ça se saurait.

 

Soap populaire.

 

Le milieu n’est pas toujours juste.

 

Entendu dans le JT de la RTBF:

inauguration d’un nouveau crématorium en Wallonie: flambant neuf.

 

Elle muse.

 

Le secret de la poste : le plus timbré paye la tournée.

 

J’aime ma chair étendre.

 

Quand on aime, on ne compte pas: j’en déduis qu’il y a plein de gens qui n’aiment pas l’argent.

 

Adam et Eve étaient un couple d’originaux.

 

Eve se baladait la plupart du temps en tenue d’Adam.

 

On a dit à la radio que le préservatif « commençait à rentrer dans les mœurs ». Je ne suis pas sûr qu’ils aient bien compris à quoi ça servait.

 

Le funambule parlait sur un ton monocorde.

 

C’est bientôt la journée des femmes.

C’est bien, mais pourquoi n’a-t-on pas déjà pensé aussi à faire une journée des ex-femmes?

Il y en a beaucoup aussi.

Je suis sûr que ça leur ferait plaisir.

 

Le nivellement parle bas.

 

Bonjour microbe.

 

Une coiffeuse s’intéresse souvent au premier velu.

 

La télé-réalité n’est en réalité, que de la télé.

 

Route affaissée: tape-cul.

 

Après une explosion nucléaire, c’est le silence radium.

 

Dans une messe basse, on ne dit pas un mot plus haut que l’autre.

 

Avoir des zaptitudes.

 

Haut de la démo.

 

Il y a des contes orientaux où on prend les lanternes pour des génies.

 

Je ne sais pas si le Père Damien gagnait bien sa croûte mais il avait des dons.

 

Une calculette pour changer l’Euro en paix.

 

Des solutions à la petite femelle.

 

Coco vint.

 

On l’a retrouvé dans les toilettes: il était à deux doigts de se faire vomir.

 

Geisha : souris triste.

 

Des abuseurs publics.

 

Celui qui mobilise la télécommande et change de chaines sans se préoccuper des autres n’est qu’un zappeur pompier.

 

On devrait écrire les scénarii de courts métrages sur du papier millimétré.

 

Pourquoi faire simple quand on peut faire dupliqué ?

 

On l’a rattrapé à la porte du restaurant: il avait essayé de se soustraire à l’addition.

 

« Dans la vie d’un apiculteur, il n’y a pas que le cul. Il y a aussi l’essaim ».

 

Que fait-on entre le lever et le coucher du sommeil ?

 

Les fous gèrent.

 

Il y a longtemps qu’on fait des jeux en 3D : le 421 par exemple.

 

Sagement fou.

 

Quand un problème est aigu, on dit souvent que c’est grave.

 

Pour s’en sortir, il faut s’y mettre.

 

Une idée de marque pour un déodorant intime : Sans Témoins.

 

Pol et Mieke.

 

« Eh! Toi là : mates-là! ».

 

Le parfum des toilettes : un gaz latrinogène.

 

Aux toilettes: ce sont les rouleaux vides qui font le plus de bruit.

 

La folie des glandeurs.

 

Tout sans sel.

 

On est un tout.

 

La vie commence par un cri et finit par un soupir.

 

Tonnerre de breast !

 

Omega three.

 

La sacro-sainte éthique.

 

L’Antarctique, c’est la science de la tarte à la crème.

 

Le linge est sorti de la machine en prenant un air détaché.

 

L’humour s’écrit sur du papier, de préférence plié en quatre.

 

Au paradis des bonnes ménagères, les Saints n’ont pas d’auréoles sous les bras.

 

Les WC turcs sont de plein pied.

 

On n’assure jamais un avion contre le vol.

 

Un marin sourd sait forcément faire des nœuds d’écoute.

 

Si tu achètes un mouton pour tondre ta pelouse, n’oublie pas que tu devras quand même tondre le mouton.

 

Il ne faut pas demander à un camé de lire entre les lignes.

 

On soigne difficilement la répression nerveuse.

 

Le glacier aime le travail léché.

 

J’ai l’airco condamné. J’ai l’air con dans ce cocon caniculaire…

Comme il y en a un quelque part autour de chez nous, je remarque que les coucous qui vivent en liberté ne donnent quasiment jamais l’heure juste…

 

En coiffure, il faut pouvoir établir le dialogue gominant/gominé.

 

A ne pas confondre: éducation permanente et école de coiffure.

 

Les chauves se sont réunis en front commun.

 

King-Kong: fantasmagorille.

 

Quand tous les petits pots de beurre se dé-petits pots de beurre se dé-beurriseront-ils? Quand?

Non, mais, vraiment?

Pour moi c’est important car je dois encore cuire trois petites truites.

 

 

Il a de qui te nuire.

 

Solittude: t’es tout seul et tu reprends un thé.

 

La fleuriste avait rempli son étalage avec des lys.

 

Un coiffeur, tu vis sous sa coupe.

 

Une nuque, c’est féminin et un eunuque, c’est masculin. Quoi que…

 

Au Far West, ils allaient souvent l’un chez l’autre.

 

Quand le chat rapporte une souris pour faire un cadeau, j’espère qu’il n’imagine pas que je passe mes nuits à chasser les croquettes que je dépose le matin dans sa gamelle…

 

Beaucoup se jettent dans les bras de la première vue nue.

 

Un sous-marinier tient des propos submersifs.

 

Chose promise, chose dure.

 

Il paraît que Radio Vatican va lancer une chaîne de TV cryptée.

 

Maternité : il faut bien que je naisse : je passe.

 

Nuit de cafard : noyer son chagrin dans l’alcôve.

 

La ligne gauche est le plus court chemin d’un poing levé à l’autre.

 

Un diasporama c’est malheureusement souvent du fondu-enchaîné.

 

Femme fatale : une blonde lacrymogène.

 

Quand elle l’a quitté, il était moins une.

 

Garantis, surfacture!

 

Retardataires atterrés, quand il est tard, mieux vaut se taire.

 

Crématorium : société de consumation.

 

Bottes : des pompes à eau.

 

Elle ne tarissait pas des loches.

 

Télé Tubize.

 

Les fesses: la colline vertébrale.

 

La sexualité, c’est souvent un sujet qu’on écarte.

 

Tant que c’est entre adultes qu’on s’entend…

 

En chaque homme il y a un cochon insomniaque.

 

Si je garde si souvent le fond de ma pensée « pour moi », c’est probablement comme s’il s’agissait d’un objet de luxe, qu’on ne partage pas.

Et ceci, paradoxalement, au grand bénéfice des autres…

 

Un nympho-graphiste, c’est un mec qui dessine des femmes nues.

 

La couturière fronçait, tête baissée.

 

Caleçon, sans la cédille, c’est le modèle pour femme.

 

La devise du maréchal ferrant : « Ferrer des fers c’est toujours travailler ».

 

La baisse d’appétit sexuel, c’est quand on commence à sauter des repas.

 

Un endimanché qui a retiré son Dim est un emmanché.

 

Canard WC: il y a du pin sous la planche.

 

Urne funéraire : coupe sombre.

 

C’est clair : je fonce.

 

Tout converge.

 

Il a été fêtard très tôt.

 

“Je me demande si on fait aussi des “ Happy Hour” pour les cocktails Molotov…”.

 

Mieux vaut rigoler tôt que verdir.

 

Au petit dormeur la chambre.

 

Les gens qui comptent pour beaucoup, en général on peut compter sur eux.

 

Un défilé de mode : une réunion entre habits.

 

Un bon menteur : un simulateur de haut vol.

 

Rire aux larmes : chagrin d’humour.

 

Le désir ? Un abus de vouloir.

 

Vases communicants : dialogue de sourds comme un pot.

 

Un match de catch : la pêche aux gros.

 

Le pont suspendu piétine les mandragores.

 

Le psy canalise.

 

L’ayant-droit qui hérite d’une fortune grâce au talent d’un autre.

Ne faudrait-il pas l’appeler un ayant-gauche?

 

Le monstre du Loudness.

 

Beaujolais nouveau : l’avaleur n’attend pas le nombre des années.

 

Tuer le temps : péter les plombes.

 

Transats : des pliants touristiques.

 

Audiovisuel est un mot à double sens.

 

L’image organise. Le son compose.

 

Vos désirs font désordre.

 

Demain, un jour pluvieux.

 

L’autorité autorise.

 

Thérapie de couple: l’art de raccommoder les « reste ».

 

Chez moi, la bonne ne s’appelle pas Franquette.

 

Avez-vous déjà bien observé une minute de silence?

 

L’électricité circule à 300000 km par seconde. Autant dire que le courant arrive à toutes jambes.

 

Les électriciens pacifistes défilent la fleur au fusible.

 

Un assistant-cameraman ne doit pas mettre ses doigts dans la prise.

 

Qui passera le mur de la lumière?

 

Le pissenlit pisse-t-il par le pistil ?

 

Il n’y a que les indécis qui ne changent pas d’avis : ils hésitent.

 

Un flic aux sports d’hiver, il est aussi sur une piste.

 

Un flic qui travaille à la brigade des mœurs va forcément au casse-pipes.

 

Les gens qui me disent « faites comme chez vous », la plupart du temps, ne savent pas comment je fais chez moi…”.

 

Les femmes font souvent le coup de la panne des sens.

 

Un baiser: une révolution de palais.

 

La maladie d’amour c’est comme tomber dans un coma idyllique.

 

A choisir je préfère naître riche que de mourir pauvre mais de toutes façons, c’est déjà raté.

 

Une femme à poil, elle est velue positivement.

 

Celle du missionnaire est en fait une super position.

 

Il lui a fait un don d’orgasme.

 

Il l’assaillit de toutes parts.

 

Un tourne vices troussiforme.

 

Il nous a lâcha un pet de derrière les fayots.

 

N’oubliez pas d’étreindre en sortant.

 

Dormir ou ne pas dormir? De toutes façons le problème va se reposer.

 

Les hommes et les femmes ne sont pas sur la même longueur d’ongles.

 

Pour un belge qui regarde vers le sud, la France est à droite. Politiquement aussi.

 

En amour, il faut savoir roucouler pour mieux sauter.

 

J’applaudis dès demain.

 

Elle n’accepte plus mes baisers : je suis interdit de ses joues.

 

Elle avait les yeux bridés comme une mobylette japonaise.

 

On conseille de servir la bière à la même température que son degré d’alcool.

La Chimay bleue, moins fraîche qu’une blanche.

Ne vous étonnez donc pas qu’on vous serve de la « NA » surgelée…

 

Le baiser est la preuve qu’on peut couvrir deux lèvres à la fois.

 

On pourrait aussi organiser l’élection de Miss Immonde.

 

Une vile piétonne.

 

Il a passé son examen de Perchman et il l’a réussi haut la main.

 

Trois cadreurs: 1 heure. Un cadreur: 20 minutes.

 

« De devoir rouler ce câble micro m’a donné pas mal de fil à retordre. »

 

Pensée du jour d’une ménagère à propos du temps qui passe: “ D’ici là, il y a beaucoup d’eau qui aura coulé sous l’éponge.”

 

Un microphone electrodynamite.

 

Allongé sur le divan : Psychose toujours, tu m’intéresses.

 

Je remarque qu’avec le “jet lag”, je fais des insomnies, même en plein jour…

 

Si on s’allonge sur un divan c’est souvent parce qu’on a le vécu entre deux chaises.

 

Escarre: la raie alitée dépasse la friction.

« Au royaume des zombies, il y a forcément l’impôt sur les revenants. »

 

Quand tu t’ennuies comme un rat mort c’est que tu ne te dilates pas la rate.

 

Un problème de fond n’est jamais mineur.

 

Plongé en ce moment dans la forêt équatoriale, certaines formes de stridulation m’inspirent l’idée que les véhicules de police ou de gendarmerie puissent être réincarnés en insectes ou en oiseaux…

 

Les muzungu et les couleurs, ça ne se discute pas.

 

C’est le cadet de mes sous-fifres.

 

Grand nettoyage de printemps chez les indiens : on joue à douche-tipi.

 

Il y a plus de français moyens que de belges moyens.

 

Le mâle parle mal.

 

Tampon contrebande.

 

Il vaut mieux dire cela que d‘être muet.

 

Une personne qui écrit sur sa main droite est forcément gauchère.

 

La laitue l’amour.

 

Mon coude pointu.

 

Laissons les ânes aux lexiques.

 

En été on lave le pare-brise. En hiver on gratte le pare-bise.

 

Délire : io, homme très mince.

 

“Status cow”?

 

Une maniaco-dégressive.

 

Je remarque que certaines bouteilles de Ripasso VIDES pèsent aussi lourd que la plupart des autres bouteilles de vin, remplies. Au point que le débat “à moitié vide et à moitié plein“ s’envolerait presque…

 

 

Les fous sont nos meilleurs à lier.

 

Un homme politique qui retourne sa veste il change de cap.

 

Un amoureux transit.

 

« Aveugles ou sourds doivent, plus que les autres personnes, pouvoir compter sur leur cinquième sens. »

 

Ma toux ? Un chat dans la gorge.

 

Il y a une souris par minou.

 

« Hacker vaillant, rien d’impossible ».

 

Je me demande si la dame de la météo avait annoncé qu’on allait perdre une heure de clarté samedi dernier… avec le passage à l’heure d’hiver.

 

Des images, l’attente.

 

Un perspicace transpire à tout rompre.

 

Il est revenu avec une escarre de Hollywood.

 

Le marmotest: on va voir si le bambin est endormi.

 

Si tu veux trouver un galant, vas à Namur.

 

Une moissonneuse-boiteuse.

 

Un bœuf, c’est un moindre mâle.

 

La pédicure s’occupe forcément de tes oignons, et ne travaille jamais d’arrache-pied.

 

Le plombier ne doit souvent son salut qu’à la fuite.

 

Il se remarie: retour à la cage départ.

 

L’épilogue c’est la fin des problèmes de poils.

 

Se faire la Vodka du Diable.

 

Juste un bruit doux.

 

Monsieur Propre est un personnage récurrent.

 

Le sein se donne (un peu avec l’âge).

 

Une ligne : c’est une courbe qui a mal tourné.

 

La douche pleurait à chaudes larmes.

 

Eau virtuelle: combien de litres d’eau sont nécessaires pour fabriquer un parapluie?

 

Le miroir aux silhouettes.

 

Angle d’un silence = angle de réflexion.

 

Après un tremblement de taire il faut s’attendre à des répliques.

 

Je me demande si ils changent aussi pour l’heure d’hiver et l’heure d’été à l’équateur.

On imagine que non, mais on se dit que ce serait quand même bien pour ces gens de faire comme nous, un truc que personne ne comprend sous nos latitudes …

 

Il y a pas mal de crasses sur le « Net ».

 

Un ex sans trique part la queue entre les jambes.

 

Une actrice du porno se fait forcément mettre en scène.

 

Si la note est salée, c’est probablement que quelqu’un s’est sucré.

 

Il a remis un projet de film documentaire sur l’analphabétisme et on lui a refusé l’aide à l’écriture.

 

Quelle est la différence entre un équilibre stable et un équilibre instable?

 

Divorce: les conjoints disjonctent.

 

Au retour du boulot : « Objectif mules ».

 

Copain clopant.

 

Le ponceur de rondins.

 

Un habit de pouvoir.

 

Avec le kangourou c’est chaque chose en sautant.

 

Une corde-chasse.

 

Volutes tueuses.

 

Un vampire travaille forcément au cou par cou…

 

Point trop nympho.

 

Un concours de photos amateurs c’est un pléonasme.

 

Jeux Vidéo et Débats.

 

Est-ce que les laboratoires de biologie clinique, ils envoient leur facture plus ou moins vite, en fonction du résultat des analyses?

 

Genets jolis.

 

Au restaurant, quand le sommelier est parti avec ta bouteille et qu’il oublie de te resservir, c’est :  » Loin des yeux, loin du foie… ».

 

Les titres de noblesse sont des maladies sexuellement transmissibles.

 

Se la péter plus haut que son cul.

 

Une phrase à ne pas dire pour un huissier qui se voudrait réconfortant:

« Allez, il faut vous ressaisir! »…

 

Orteils : pattes-doigts.

 

C’est évident que si on devait donner un nom anglais à la petite ville belge de Lessive, on l’appellerait Washingtown.

 

Je ne voudrais pas me mêler de ce qui ne me regarde pas mais, vous

louchez.

 

Faites précéder votre signature de la mention « farfelu et à prouver ».

 

Je persifle et signe.

 

En mon âne aies confiance.

 

N’écoute pas ce que te dit l’écho, tu le sais déjà.

 

Aujourd’hui c’est la St Parfait alors, bonne fête à tous les Parfait et à toutes les Parfaites (ce qui ne les empêche pas d’avoir des seins parfaits).

 

Les écotaxes sont un coup de hache dans les revenus.

 

Les revenus, ça va quand ça vient.

 

 

 

 

 

Se poser sur la Terre: atterrissage.

Sur la Lune: alunissage.

Sur Mars: amarsissage.

Sur Pluton: aplutonissage.

Sur Venus: avenusissage.

Sur Mercure: amercurissage. Sur Uranus: anuranusissage.

Sur Jupiter: ajupiterissage.

Sur Saturne: asaturnissage.

Sur Neptune: aneptunissage.

Sur le Soleil: apschuitfffff.

 

Haikus:

Sur le sol lisse
Le pied savonné glisse –
Friction funeste.

 

Cristal de givre.
Le pare-brise devient
Un pare-bise.

 

Flots bleus de l’été
L’eau en l’air se glace –
Flocons de l’hiver.

 

 

Dictée:

L’éternelle Genèse? (Poème ponctué)

A l’aube

Virgule

Le soleil

Point

 

Histoire de verres.

Bon, puisque nous sommes entre nous, je peux vous raconter une histoire de ce qui se passe dans la tête où j’ai mon cerveau…

Il est question de comprendre d’où viennent les mots et surtout, d’où ils ne viennent pas.

Prenons, par exemple, le mot “lunette”.

J’y vois “petite lune” (à cause de la forme en demi-lune), ou aussi, un instrument qui permet de regarder la lune avec un seul œil, pour ne pas voir le doigt de celui qui la montre…

Et c’est probablement qu’avant que cette lentille soit partagée, le seul astre de dimension aisément visible à l’œil nu, c’était la lune.

C’est là qu’un pressentiment s’empare de moi et qu’immédiatement, un frisson me parcourt.

Et si ce n’était pas la lune qui avait été la plus proche, mais un autre astre, assez gigantesque pour que les futurs bigleux veuillent le voir d’encore plus près?

Soleil aurait donné “soleillettes“, mais qui oserait le regarder en face?

Mars: « où sont mes marsettes ? »

Mercure et des mercurettes,?

Uranus: des uranusettes… (Déjà les fesses et la lune…)

Vénusettes…

Non…

Mais oui!

C’est bien sûr: ils sont passés à côté du seul astre qui aurait permis de marquer le point: Pluton!

Des “plutonettes“…

Ah, comme le monde aurait pu être parfait si ceux qui ont fait certains mots avaient pu avoir une vision claire!

 

 

« J’ai mes problèmes. Tu as tes problèmes. Il (elle) a ses problèmes. Nous avons nos problèmes. Vous avez vos problèmes. Ils (elles) ont leurs problèmes. »
Conjuguer: « du latin coniugare (« unir ») composé du préfixe con- (« avec ») et de iugare (« lier ») apparenté à iugum (« joug »).
Je dédie ça à toutes les familles.

 

De retour après un petit séjour en France, je découvre cette affaire d’espionnage téléphonique, et le titre dans la presse:
« Belgacom a été victime d’une intrusion digitale ».
Et de me souvenir de mon professeur d’électroacoustique, Jacques Dewèvre, qui, au début des années 80, nous apprenait à employer des termes français au lieu d’un jargon technique.
Ainsi, l’anglicisme « digital », était interdit, au profit du français: « numérique ».
On ne parlait donc pas de son « digital », mais de son « numérique ».
« Digital », dans la langue de Voltaire, désigne ce qui est « du doigt ».
Vous comprendrez pourquoi d’entendre parler d' »intrusion digitale », me fait bien rire…

 

Il me vient une idée pour résoudre ce problème bien connu quand, sur le plateau de tournage d’un film sonore, on n’arrive pas à obtenir le silence. Il suffit de fournir à l’assistant-réalisateur, une liste de gens connus, et qui sont décédés récemment. Il ne lui reste plus alors qu’à organiser des minutes de silence, en hommage à ces chers disparus, et ce, à rythme régulier. Je propose de commencer tout de suite sur le tournage où je suis, par un hommage à Ray Dolby, l’inventeur du célèbre réducteur de bruit.

Voilà deux jours qu’on parcourt les petites routes de l’ouest de l’Angleterre dans une voiture de location qui a le volant à droite. Je constate que le chauffeur est très régulièrement effrayé, par exemple quand il doit croiser un autre véhicule. Une explication logique pourrait être: il n’est pas à l’aise car il est assis à la place du mort…

Je viens de regarder une demi-heure de télé-réalité. Un peu honteux mais il faut bien se faire une opinion. En voyant défiler le générique, écrit en tout petit et qui défile à toute vitesse, j’en déduis qu’ils ne devaient pas être fiers…

Une question que je me pose à propos de la « Télé-réalité »: d’où vient l’idée de cette voix-off qui raconte tout ce qu’il se passe et ce qui va arriver aux « concurrents »?
Dans la réalité-vraie, qu’est-ce qu’il se passe?
Est-ce que ça amuserait les gens dans la vraie vie, si une voix off disait pour tout le monde, par exemple: « En réalisant sa tarte Tatin, Sébastien était loin de se douter qu’il devrait se remobiliser s’il voulait réussir son épreuve »…

Pour la journée du câlin, il semble que tout le monde se soit donné rendez-vous dans le métro ce soir. On était tous enlacés, y compris les murs, les portes, les dossiers de sièges…

Je me demande de quoi auraient parlé les quatre personnes qui ont mangé à la table à côté de la mienne ce midi, s’ils n’avaient pas tous regardé les JO à la télé hier soir.
Le sport, c’est formidable.

 

Acheté hier dans un « Stock américain » à Toulouse, une ceinture de l’armée française.
J’étais parti de Belgique sans ma ceinture et c’est après avoir passé une semaine à bomber le bas du torse pour maintenir le pantalon en place, que je me suis orienté vers cet établissement qui sentait le kaki, mais qui avait l’avantage de me proposer une solution à 7 Euros.
J’avais envisagé auparavant les « Galeries Lafayette », qui offraient des ceintures de marque à partir de 35 Euros. Certaines arboraient une tête de mort, qui bien sûr ont été écartées d’office (en raison de l’homonymie avec la « tombe », et l’impératif présent du verbe « tomber », de mauvaise augure dans le cas qui me préoccupe ).
Une autre solution eût été de profiter allègrement des restaurants de cassoulet, ou de ceux qui font le foie gras à volonté, afin de gagner les quelques centimètres de tour de taille indispensables.
Dans ces deux derniers cas, j’ai craint que le volume de ma bourse se réduise en proportion de l’embonpoint escompté.
C’est que certains pantalons ont tendance à « se donner ».
Ce qui est quelque peut contradictoire avec le maintien qu’ils sont supposés garantir.
Je veux dire, en société, car en privé, il en va tout autrement.
Pour en revenir à la ceinture de l’armée française, pour l’avoir expérimenté, ce n’est est pas du tout évident de la desserrer en cas d’urgence: elle a tendance à coincer.
Est-ce le fait que la boucle soit chromée?
En tout cas je ne me souviens pas avoir eu ce genre de souci avec la ceinture belge, qui a une boucle en laiton.
Jean Anthelme Brillat-Savarin écrivait en 1826: « La destinée des nations dépend de la façon dont elles se nourrissent ».
Et moi j’écris en 2014: « Pas que… ».

Sous le choc du drame qui touche un nombre incalculable de gens dont la sensibilité, proche de ceux qui aiment la liberté, la vie, les rires sonores, pleurent la perte de leurs complices. Triste à l’idée que l’incompréhension puisse mettre en joue l’expression dans ce qu’elle a de plus léger: un trait d’humour. Je voudrais adresser à mes amis musulmans, à leurs familles, un message d’amour. Jamais je ne confondrai un terroriste qui hurle le nom d’Allah et un musulman qui ne se distingue de moi que par quelques options philosophiques. Mes amis, nous sommes beaucoup plus proches que ce que certains veulent faire croire. Et si nous rions de nos différences, nous écrivons un chapitre de l’art de vivre, ensemble… De là à s’entretuer, c’est n’avoir rien compris.

EXCLUSIF. « Ce mercredi 1 avril, Facebook vient d’acquérir le tableau « L’origine du monde » de Gustave Courbet. Le fondateur du deuxième site le plus visité au monde (après Google), a versé une très importante somme d’argent à l’Etat français. Le montant n’a pas été dévoilé mais il semblerait que la somme sera affectée en priorité à la culture et plus précisément à la réforme du code NAF 90.02Z, qui, rappelons-le, concerne plus de 1500 entreprises. L’acquisition de ce tableau va permettre à l’entreprise californienne, très impliquée dans la problématique des droits d’auteur, d’encaisser des droits pour chaque image du tableau postée sur des pages Facebook. Il semble que ce soit la première d’une longue série d’acquisitions que va entamer le géant du réseau social, l’objectif étant, à terme, de décourager toute exposition du corps humain, à l’exception du visage. On le sait, le « face recognition » est un enjeu très important pour le futur et les images comportant des poitrines avec tétons rend les algorithmes extrêmement complexes à cause de la ressemblance avec les yeux. Il en est de même pour le nez et les lèvres qui peuvent causer des erreurs d’interprétation face à un sexe féminin ou masculin. A cela s’ajoutent: barbe, moustaches, on comprend que les ordinateurs s’affolent en présence de poils pubiens… C’est ainsi que Facebook prend la question « à bras le corps » et déploie des moyens considérables qui permettront à l’internaute de gagner un temps précieux dans l’identification automatique des « selfies », en perpétuelle augmentation. On prévoit à l’horizon 2016 qu’au premier avril, le nombre d’images aura triplé sur le réseau social. On comprend qu’ils mettent le turbot. »

 

Je viens de lire qu’on est passés (enfin, si on généralise…) de la « société de consommation » à une société de cons et de sommations. Et bien, ça me parle…

Bloc- notes:
– organiser une formation de photographie de portrait de table pour serveurs de restaurant.
– trouver une alternative au mot  » cheese », pour les tablées qui ont choisi fondue et raclette.

On imaginait ce soir un scénario de contrôle routier où le policier demanderait: « Bonsoir, alors en raison du niveau d’alerte quatre, je dois vous poser quelques questions. Avez-vous consommé des boissons alcoolisées? ». « Oui, monsieur l’agent, on a goûté quelques bouteilles de Beaujolais nouveau et aussi le boudin de Noël. » « C’est bon, vous pouvez passer ».

Je me demande si on ne pourrait pas définir comme  » les nouveaux ignorants », ceux qui ne « savent » que parce qu’ils ont lu un truc sur internet, ou vu un truc à la télé. Ce qui est pénible, c’est qu’ensuite, ils s’autorisent à commenter l’actualité, singeant ces « spécialistes » qu’on leur montre et qui surgissent de nulle part, on ne sait comment, dès qu’il devient urgent de combler le vide.

Après les « Hauts de France », ils nous sortent « Grand Est »… Nos cousins français regroupent des régions qui ont vécu des périodes de leur histoire assez antagonistes, et qui, pour le moins, ont des identités, par définition, assez marquées. Pourquoi ne suivrions-nous pas leur exemple en créant une grande région qui contiendrait les flamands, les bruxellois et les wallons, plus quelques germanophones? On pourrait nous aussi chercher un nom « original »… « Belgique »? « Peuples braves »? « Centre-Europe »?

Festival d’étoiles filantes prévu dans le ciel cette nuit. Heure idéale d’observation annoncée: vers 3 h 25… Eh, les gars, à cette heure là on dort, et donc on a autre chose à faire que des vœux à tour de bras à observer la voûte céleste. C’est vrai quoi, les réveillonneurs, par exemple, pour eux c’est à minuit que ça se passe. Alors, bon, admettons que je me réveille, disons, vers 3 h et demi. Ok, j’irai jeter un œil dehors. Mais je vous préviens, à la première étoile filante qui se pointe, je fais le vœu de me rendormir… Au pied levé. Si vous me permettez l’expression.

Juste une réflexion, comme ça, en passant. Les Dieux, en général, avant de disparaître dans la masse des suiveurs, ils se taisent tous, mais, super bien, du genre: le secret, tu le sauras pas. Les Dieux, c’est du genre à être les seuls à savoir un truc et à ne pas le dire. Enfin, pas tout à fait: ils l’ont dit  » quelque part », mais c’est  » sujet à interprétation « … Enfin, bon, un truc qui a tendance à me faire réfléchir ce soir c’est que les Dieux, avec leur silence « tacite », ils ne joueraient pas un jeu un peu facile? Et ceux qui les prennent tellement au sérieux, un peu simplificateurs ? Anyway, peace and love, c’est un avenir possible!

Un truc qui me ferait bien rigoler, ce serait un match de foot commenté par un « journaliste » sportif, où les joueurs auraient comme noms « faute », « coup franc », « penalty », « hors jeu », « but », « joli », « carte rouge »… ça forcerait l’attention…

Est-ce que je suis bête au point de croire que la télé sache tout? Est-ce que je suis bête au point de croire que je sois trop fatigué pour penser et que la télé fait ça très bien à ma place? Est-ce que je suis bête? Est-ce que je suis? Est-ce que? Est-ce? Est?

 

Bon, d’accord, ma pensée du soir ne serait qu’une flatulence de l’esprit. C’est cependant une pensée authentique, qui me fut inspirée par mon unique descendante:  » Jeanne, un pet, ce n’est pas sale. C’est le propre de l’intestin. » Selon vous, reste-je un  » bon père de famille » ?

Une autre suggestion: relever le niveau en matière de prévention. Je m’explique. Les policiers, au lieu d’attendre au coin de la rue avec des porte-clés  » BOB », comme ils ont déjà les porte-clés, ils viennent avec nous là où on s’amuse. En plus, c’est sécurisant de les savoir là près de nous, on ne sait jamais. Si la sono va trop fort, ils sont là, si les voisins se plaignent, ils sont là. On se sent protégés. Ils nous reconduisent chez nous (avec le feu bleu, ça accélère le le retour, donc ça améliore la mobilité). Et ça les soulage des aspects de leur travail qui concernent la prévention ( et que les politiques libérales en cours voudraient confier au  » privé ») et la répression, qui devient pesante et les éloigne des citoyens imparfaits mais aussi présents. C’est pas une bonne idée? On pourrait même augmenter les effectifs! Et réduire les frais liés à l’alcootest. Ok, l’uniforme devrait être revu, mais là aussi, on y gagnerait… Bon, OK, si personne ne me comprend, c’est pas grave…

 

C’est con mais ça vient de me passer par la tête… j’imagine un chœur de vampires qui chanterait:  » Boire un petit cou c’est agréaaable… ».

 

On discutait avec Jeanne (6ans, inscrite au cours de néerlandais), à propos de la difficulté que peuvent avoir des francophones qui ont appris le néerlandais à l’école, à comprendre nos flamands quand ils parlent. Car d’une région à l’autre, ça peut être rude. Nous étions, elle et moi à Oostende, ces derniers jours, et j’ai éprouvé quelques difficultés. Heureusement, le loueur de cuistax était pakistanais, la serveuse du restaurant de moules, coréenne, mais on a eu quelques ostendais de souche, très difficiles à comprendre. Donc, comme ma connaissance du néerlandais parlé est assez réduite, et suite à cette conversation, m’est venue l’idée de répondre à ceux qui me demanderont, désormais si je parle néerlandais :  » Oui, parfaitement, mais on est très peu à comprendre mon dialecte. »

Je pense qu’il est urgent d’investir dans une nouvelle signalétique pour nos transports en commun. Pourquoi, plutôt que de réserver des places assises aux anciens combattants, femmes enceintes, handicapés… ne pas prévoir des zones d’accueil pour les « frotteurs du métro ». Ces pauvres hommes ( on ne recense, semble-t-il, aucune « frotteuse »?), qui divisent actuellement nos femmes, nos sœurs et nos filles qui doivent maintenant se positionner comme « reacs », « féministes », « importunistes »… et se crêpent le chignon, laissant les hommes pantois devant ce spectacle navrant. Mesdames, mesdemoiselles, continuez à mettre des râteaux, poser des lapins, à nous enrouler autour de votre doigt, à nous demander la lune: ça nous apprend. Et à ceux qui vous emmerdent: dites-le leur. Mais par pitié, ne faites pas payer par l’ensemble des hommes ce que font quelques connards mal élevés. A ce propos, et si on y réfléchit un peu, les femmes ont toujours tenu une place « privilégiée » dans l’éducation des enfants, parmi lesquels il y a des filles et des garçons. ( ok, éliminons en ce qui me concerne, les « frères » des écoles chrétiennes qui, malgré leur soutane ne remplaçaient pas la proximité d’une mère, et, même avec beaucoup de bonne volonté de certains d’entre eux, ses caresses…). Je propose que, plutôt que de se diviser et accentuer de pseudo clivages « naturels » homme/ femme, que chacun, chacune, assume cette différence que nous aimons et qui nous rassemble…

Parmi ceux qui ont été définis comme « péchés capitaux », avouons qu’il y en a quand même certains qui permettent de trouver le paradis sur terre. Si un enfer existe, je préfère qu’il ne soit pas sur terre. En revanche, s’il y a un paradis auquel on peut accéder, ici et maintenant, je dis : « ça compte double ». Comme les heures de sommeil avant minuit!

 

Aujourd’hui j’ai allumé la télé. Ça arrive une ou deux fois par mois. C’était pour regarder le journal de 19 h 30 à la RTBF. Sensible (par nature) au son (par métier), je suis resté « scotché » par l’élocution du présentateur (celui avec du maquillage). Pourquoi parle-t-il aussi vite. Et sans faire aucun effort d’articulation? On dirait que sa langue est trop grosse et que de suivre le déroulement d’un « prompter » est plus important que de s’adresser à des auditeurs. Au cours de ce JT il y avait aussi un reportage commenté par un garçon qui aurait échoué à tous les concours d’entrée d’école de théâtre… je veux dire que d’avoir pris des cours de diction et de déclamation dans mon enfance ça me rend sensible au son des mots et aussi, que lorsque on s’exprime, c’est pour être entendu par des personnes. Et si on est payé pour ça, ça mérite d’y mettre de la rigueur et aussi du style.

 

En y réfléchissant de plus près, et avec une certaine affection pour celles et ceux qui luttent pour la parité homme/femme. Sachant que ce qui nous attire et parfois nous unit, ce sont des différences, qu’on peut aussi appeler « complémentarités ». Et avec tous ces genres possibles qui font que des couples se forment d’abord parce que des personnes s’aiment qui sont homme-femme, femme-femme, homme-homme, mais ça ne se limite pas à cela. Il reste une infinité de cons et de connes, qui stagnent dans cet état pitoyable parce qu’ils n’ont pas encore résolu ce que l’amour pouvait leur donner. La tolérance, de la patience, et cette extraordinaire empathie avec le cosmos qui rend merveilleuse une poussière de vie.

 

Ayant passé 5 à 6 années dans un pensionnat où il n’y avait pas la télé, je me souviens qu’à l’époque (vers 1975), j’étais stupéfié par le discours de la plupart des « externes » (ceux qui n’étaient pas au pensionnat), dont le sujet de conversation principal était de commenter ce qu’ils avaient regardé à la télé la veille. Ce spectacle a vraisemblablement développé en moi une certaine curiosité envers la manière dont l’être humain relate ses expériences audio-visuelles et/ou son rapport à la relation du monde par la télé et par le cinéma qui passe à la télé. Allez savoir pourquoi, ça continue à m’intéresser maintenant, plus que de regarder la télé. Mais depuis toujours, je trouve pathétique que certaines personnes n’aient rien d’autre à raconter que ce qu’elles (ou ils) ont vu, lu ou entendu ailleurs (par délicatesse, je ne parle pas des accros au sport qui sont, selon moi, perdus pour l’éternité dans la partie du monde du silence qui est celle qui fait le plus de bruit). La télé, elle-même, ne fait-elle pas autre chose que de se raconter elle-même à l’infini? Et que le rôle de certain(e)s administrateurs de groupes sur Facebook se limite à reposter des vidéos ou des « posts » initiés par d’autres participe de ce même « sur-place » stérile. Il n’y a presque jamais rien d’original (qui vienne d’eux). Ca fait réfléchir à propos de ce qu’est la communication et à l’usage qui peut être fait, ou pas, des moyens d’échange d’idées modernes.

 

De la fenêtre de ma chambre je vois les petites lumières des avions qui atterrissent à l’aéroport de Charleroi. Il y en a toutes les deux minutes environ. Ici, il y a un bus qui passe deux fois par jour, mais l’arrêt est à un kilomètre…

Si tu es un bébé népalais et qu’on te filme tu as beaucoup de chance car, grâce à l’image tu es visible et les média feront de toi leurs choux gras. Sans image, pas d’intérêt… C’est à croire que si la télé ne nous sert pas un truc indigeste quand on est à table, elle ne fait pas son boulot? Avec internet (Tweeter, Facebook et consort) qui nous sert le « temps réel » , ces JT ressussent. Pour moi il y a une certaine urgence à repenser l’information, à la lumière d’une réflexion, à propos de ce qu’on a comme projet pour la société plutôt que cet enjeu immédiat de  » faire de l’audience », stupide de mercantilisme.

Une réflexion qui ressurgit à l’approche des élections: la tête des candidat(e)s plutôt que le programme politique sur les panneaux d’affichage.

Au moment de me mettre au lit, en retirant mes lunettes, je me demande pourquoi, comme pour les dentiers ( je n’en ai pas ), on ne les plongerait pas dans un verre qui contiendrait le produit efficace, qui les désinfecterait de toutes les images qui leurs sont passées à travers pendant la journée ? Elles qui nous permettent de voir plus nettement les choses, de s’en approcher… on leur devrait bien ça, non?

 

Je rêve, ou il y a une pub pour Vittel qui vient de passer sur une télé où on se vante d’aromatiser de l’eau avec des fraises qui ont mûri “ plusieurs mois”? De deux choses l’une. Ou bien Vittel ne sait pas comment on “fabrique” des fraises. Ou bien l’agence de pub a exagéré, pour attirer le client, comme ça se fait dans d’autres métiers parmi les plus vieux du monde. Ou alors, de trois choses l’une: ils prennent les jardiniers amateurs comme moi pour des ignorants. Pourtant, je vous jure: une fraise ça mûrit en quelques jours, de la fleur au fruit. Si il y a du soleil… et qu’il pleut de temps en temps, et qu’on leur dit de temps en temps qu’on les aime…

On vient de se marrer comme des baleines avec Jeanne ( 7 ans, presque 8 ). Trouvant les exercices d’articulation trop compliqués, nous avons remplacé le bon chasseur par : « Un pêcheur sachant pêcher sans son hameçon et sans son asticot est un bon pêcheur ». Nous avons également surgelé les trois petites truites qui, dès lors, ne sont plus ni cuites, ni crues. Et l’archiduchesse porte des nuisettes et aussi des sandales, sans chaussettes, c’est bien mieux car elle transpirait beaucoup avec ses chemises, et les gens se posaient des questions.

Consterné de voir tous ces « repost » qui constituent la majorité du contenu des pages de certain(e)s. Comme si ils, ou elles, n’étaient pas capables de créer du contenu à partir de leur propre réflexion, de partager leurs propres expériences, de témoigner à propos de ce qui leur est proche. Commenter ce qu’on a vu la veille à la télé, ou bien croire « faire débat » en re-publiant (colportant) un article sur je ne sais quoi, qui a un titre percutant et une photo intrigante, c’est selon moi, une illusion. On a l’impression de militer en cliquant sur du sensationnel ? On « partage » quoi ? Du contenu créé par d’autres, donc on ne partage rien. Je prends de la distance avec ces « commentateurs/trices » qui transpirent le temps perdu.

Ah! La période des vacances… ce temps où certain(e)s restent figé(e)s sur cette idée : « J’ oublie tout ». Version Facebook, c’est l’indignation face à l’abandon d’un chien, d’un chat. Pour d’autres, c’est la désillusion, à l’idée que la Méditerranée ne soit plus une destination parfaite pour leurs vacances, alors que certains pays offrent du « all inclusive » particulièrement intéressant si on part de Charleroi, et qu’en plus, les autochtones qu’on rencontre ont l’air très contents d’être potiers, dresseurs de dromadaires, presseurs de jus d’orange, charmeurs de serpent… Autant je colle à l’idée originale des congés payés, autant les touristes de tous les pays me sont insupportables, ainsi que leur relation « in extenso », photos et vidéos, de ce qu’ils ou elles ont « visité » à travers les canaux où on guide ceux et celles dont on veut profiter. Le tourisme étant, de façon évidente, une industrie. Et comme c’est l’usage dans l’industrie, réduisons l’humain à ce qu’il a de « revenu » potentiel, mettons le « roseau pensant » de côté, au profit de la représentation qu’on peut en faire en tant que membre d’un groupe appelé « Touristes ». N’ayant jamais pris l’avion pour une autre raison que le travail, j’ai pu observer combien les voyageurs peuvent être différents, mais n’ai définitivement aucune sympathie pour ceux et celles qui partent « ailleurs » sans s’intéresser au contexte global ( politique, environnemental, des droits humains…) dans lequel s’inscrit leur voyage.

Juste une réflexion, comme ça en passant. C’est à propos des réseaux sociaux. Parmi les « amis » ou « amies » qu’on peut avoir sur Facebook, en ce qui me concerne il y en a une majorité que je connais ou que j’ai rencontrés, rencontrées dans la « vraie vie ». Il y en a qui postent leurs photos de vacances ou de voyages et, on ne peut pas leur en vouloir, qui s’invitent chez nous avec leur soirée diapo, à part qu’on n’est pas forcément le soir, et que c’est plusieurs fois par jour. On sent leur envie de partager, on aime sentir leur émerveillement devant tel ou tel monument, mais en tant « qu’ami », personnellement j’aurais préféré les attendre au logement et les écouter raconter tout ça autour d’un bon petit plat que je leur aurais mijoté avec amour, sachant que la narration des visites d’églises ou de musées, fussent-ils ou elles, admirables et abondamment documentées , m’intéressent beaucoup moins que le plaisir que je pourrais partager autour d’un repas avec des touristes fatigués et qui n’auraient pas pensé à d’autres dimensions du partage, comme celui de partager un repas entre co-pains. Il en est aussi du partage que certains font de ce qui se « surfe » sur le net. Il y en a qui marchent directement dans les Hoax. Une leucémie foudroyante , une adolescente « enlevée », un enfant disparu et on « partage ». « Copier/coller ». Le plus souvent sur un coup de cœur, une émotion, avec un bon fond, à part qu’on n’est pas forcément journaliste, et qu’on peut « bêtement » propager une rumeur. Sans avoir vérifié l’information, recherché d’autres sources. Ces « amis » de Facebook qui repostent des articles sans les commenter, personnellement , me posent un problème. Je les connais, ces amis et amies et serais content de connaître leur point de vue sur des sujets importants, auxquels ils ( ou elles) réagissent, car ils font, la moindre des choses qui soit: ils ( ou elles) « partagent un lien ». Alors que j’attendrais qu’ils/elles, s’expriment personnellement à propos du sujet « partagé ». J’aimerais que mes « amis » ou « amies » soient engagé(es) lorsqu’ils ou elles, communiquent. Leur manière de lire ce qu’ils ou elles vivent, m’importe plus que la simple relation qu’ils ou elles font de leur vécu… car, même s’il y a un lien qui se tisse à travers le réseau, le contact humain ne prend toute sa dimension que quand on est proches, face à face, qu’on partage une vérité qui nous est proche. Plutôt que de « partager » un truc qui nous fait réagir au niveau du « clic » …

Belge, wallon, avec mon nom flamand, je compatis bien volontiers aux difficultés des commentateurs sportifs qui lisent des noms africains et qui doivent dire : « le français », « l’américain », « la belge », dans une compétition où les camps sont « nationaux ». Serait-ce une manière dissimulée de dire que l’idée de nation pourrait être étrangère à toute idée de « race »? Qu’une nation puisse se construire à travers des personnes, même si leurs racines sont ancrées en dehors du territoire érigé en tant que « nation », pour la circonstance, et le drapeau sur leur dossard? Si le sport pouvait servir à ça, ce serait formidable…

Les transports en commun jouent probablement un rôle qu’ils n’imaginent pas. Si je considère la quantité d’étudiants qui me demandent si ils peuvent quitter le cours quelques dizaines de minutes avant la fin pour pouvoir attraper le train ou le bus. Et, sachant que les trains ou les bus en question sont souvent en retard, au départ ou à l’arrivée… Je me demande dans quel espace-temps se situent ces jeunes gens, dont l’activité est de préparer leur avenir. Ils ou elles ne sont déjà plus là où ils ou elles devraient être, à partir avant l’heure. Pour finalement , le plus souvent, arriver après l’heure chez elles ou eux, mais pour quoi faire?

C’est peut-être saugrenu comme idée, mais je me demande ce qui, dans leur histoire, amène certaines femmes qui revendiquent l’égalité homme / femme, qui vivent avec des femmes. Je me demande s’il existe des hommes qui vivent avec des hommes, qui revendiquent l’égalité hommes / femmes et pourquoi ils choisissent de se battre pour cette idée. Je me demande si de revendiquer l’égalité de ce qui est différent, ça a du sens. Je me demande si la complémentarité de ce qui s’assemble, et qui dans certains cas, se ressemble, pose problème, si on s’accorde?

Comme il y a la soûlographie, je me demande si la soûloacousie existe. Ce serait quand la personne qui parle te saoûle avec ses paroles, te dit des trucs qui ne te regardent même pas. Alors, si ni le son ni l’image ne t’intéressent, une solution c’est de plonger sous l’eau-de-vie. Liqueur a ses raisons que l’oraison ignore…

C’est rigolo de voir toutes ces voitures garées sur les trottoirs, près des bureaux de vote, de ceux ou celles qui vont accomplir leur « devoir civique »…

Consterné de voir tous ces « repost » qui constituent la majorité du contenu des pages de certain(e)s. Comme si ils, ou elles, n’étaient pas capables de créer du contenu à partir de leur propre réflexion, de partager leurs propres expériences, de témoigner à propos de ce qui leur est proche. Commenter ce qu’on a vu la veille à la télé, ou bien croire « faire débat » en re-publiant (colportant) un article sur je ne sais quoi, qui a un titre percutant et une photo intrigante, c’est selon moi, une illusion. On a l’impression de militer en cliquant sur du sensationnel ? On « partage » quoi ? Du contenu créé par d’autres, donc on ne partage rien. Je prends de la distance avec ces « commentateurs/trices » qui transpirent le temps perdu.

 

C’est génial! Les nouveaux algorithmes de Facebook permettent de dire ce qu’on pense et de le communiquer au reste du monde, à condition de commencer la phrase par les termes suivants: « En accord avec diverses résolutions votées et acceptées par de nombreuses instances nationales et internationales, il est désormais autorisé à chacune et chacun de vider son sac à la face du monde et d’exprimer en toute solennité le fond de sa pensée. »
Comme c’est vraiment tout récent, je commence:

« En accord avec diverses résolutions votées et acceptées par de nombreuses instances nationales et internationales, il est désormais autorisé à chacune et chacun de vider son sac à la face du monde et d’exprimer en toute solennité le fond de sa pensée. »

Et ce fond que vous allez pouvoir toucher est: est-ce que les couturiers qui conçoivent les vêtements pour enfants pourraient n’utiliser que des matières qui puissent se laver en machine et à 30 degrés et qui puissent ensuite passer au sèche linge? Tout le monde n’a pas la chance de vivre au Pakistan, en Tunisie, au Cambodge, en Inde, bref, dans tous ces pays où il y a, comme par hasard, à la fois du soleil toute l’année et aussi de la main d’œuvre bon marché qui fabrique ces petits vêtements? Les pères qui prennent à bras le corps certaines tâches ménagères, traditionnellement réservées aux femmes n’ont pas toujours la formation de base pour savoir où se trouvent les étiquettes avec les préconisations de lavage et de séchage. Et d’un vêtement en coton à un autre les tolérances changent, au point qu’une incertitude quant à l’idée de bien faire, point ou, tend à poindre. Que se passerait-il si la jupe en jeans passe au séchoir ? Vais-je réinventer la mini-jupe? Franchement, je trouve que l’éducation des jeunes gens reçue pour ma part dans les années 60 et 70 aurait pu prévoir l’émancipation de la femme et le partage des tâches ménagères. Et qu’on ne vienne pas me dire que ce n’était pas déjà dans l’air!

En repensant à l’idée d’égalité homme/femme, je me fais peur. Car quelque chose s’inscrit comme une évidence : les hommes ne sont pas plus égaux entre eux, que les femmes… et je me demande si on ne pourrait pas éclairer la question à cette lumière -ci: les hommes sont des femmes comme les autres, et, les femmes sont des hommes comme les autres.

Après le JT de la RTBF, deux avis de disparition. La seconde, c’est un certain Monsieur Poucet qui aurait quitté la maison de repos à Forest et n’est pas revenu. On n’a pas dit si il avait emporté du pain… Ceci étant dit, on espère qu’il ne soit rien arrivé de grave.

Une réunion technique pour préparer le tournage d’un film,  passionnante,  m’inspire l’invention d’un mot nouveau. S’agissant de monter un « sas » pour permettre de tourner de jour en intérieur nuit, le mot « sasser » et « désasser » a été utilisé. Pourtant il y a déjà le mot ressasser, et on imagine qu’il entrera facilement en conflit: ressasser signifierait qu’on sasse et qu’on désasse 24/24. Il y aurait, en outre des nuits « sassées » ou désassées ». Une meilleure idée serait de parler de nuits avec et sansass…
Une nuit sansass! Ça fait rêver.
Le problème d’être rattrapé par la nuit se pose, et, de toutes façons, va se reposer…
J’imagine dès lors, le mot « obnorioler », contraction de « obnubiler » (obscurcir l’esprit) et de « bornioler » (faire son deuil du chien et du loup).
Le chat, lui, sera gris, ou pas.
La nuit, ils sont tous gris.

 

C’est peut-être saugrenu comme idée, mais je me demande ce qui, dans leur histoire, amène certaines femmes qui revendiquent l’égalité homme / femme, qui vivent avec des femmes. Je me demande s’il existe des hommes qui vivent avec des hommes, qui revendiquent l’égalité hommes / femmes et pourquoi ils choisissent de se battre pour cette idée. Je me demande si de revendiquer l’égalité de ce qui est différent, ça a du sens. Je me demande si la complémentarité de ce qui s’assemble, et qui dans certains cas, se ressemble, pose problème, si on s’accorde?

Je remarque un truc. Se mettre des gouttes dans les yeux, ça rend triste. On a l’impression de pleurer. Obligé de le faire pour prévenir un possible glaucome. Et d’ailleurs je le préviens : si jamais ce « glaucome » traînait par ici, sur Facebook, j’aimerais lui dire qu’il ferait mieux de se barrer avec son étroitesse de vue. Né avec une vision obtuse, je tiens à la conserver! Si nécessaire, et aussi parce que c’est urgent, partager cette vision avec les amis, car quand la vision a la bonne largeur, elle va bien avec l’esprit.

 

Une idée de fake news qui risque de fonctionner parmi les personnes concernées, ce serait de faire circuler l’information suivante: Le covid 19 chercherait la douceur et la tiédeur des rouleaux de papier toilette et pourrait y séjourner plusieurs mois voire plusieurs années. Il profiterait de cette période pour se transformer. Cette mutation lui permettra de pénétrer ensuite dans l’organisme par l’orifice le plus rapproché. Le seul traitement efficace sera alors le suppositoire. Par chance, il peut être fait « maison » à partir d’un savon de Marseille, par exemple. Il suffit de tailler une petite fusée et de l’envoyer au combat. Un dernier conseil: veillez à garder un rouleau à proximité dans les minutes qui suivront le traitement.

 

Il y en a certains que ça ne fait pas marrer quand, juste avant de lancer le « moteur », le chef opérateur du son qui a disposé savamment des micros sensibles au moindre soupir et aux quatre coins du plateau, les doigts sur les curseurs, le casque vissé sur les oreilles, se prend le cri de l’assistant réalisateur dans les oreilles à une puissance sonore surmultipliée.
« SILENCE! ».
Je crois que ce cri, scandé, le plus souvent sans aucune efficacité réelle, doit être une des principales causes de surdité dans la profession.
Et pourtant, si on y réfléchit bien: quand l’assistant réalisateur demande le silence, c’est qu’il veut obtenir le silence, mais en réalité, ce qu’il voudrait, c’est que les personnes qui sont sur le plateau, gardent le silence. C’est contradictoire.
Si tu veux qu’on garde le silence, arrête de le demander!
Il y a une meilleure façon de faire qui, c’est certain, pourrait être entendue de tous. La méthode est simple.
Comme 98% des personnes qui sont sur un plateau se préoccupent principalement de l’image, je suggère qu’on leur demande, puisque ce sont des « visuels »: d’OBSERVER le silence.
Alors, dans le meilleur des mondes, les yeux écarquillés, bouche bée, ils verront passer des anges.

Je me demande si le malheur de beaucoup ne vient pas de cette manie qu’on a de vouloir choisir. J’ajouterai: et de se laisser guider pour faire des choix. Intuitif de nature, gastronomiquement parlant, une de mes plus belles rencontres, ça a été un cuisinier qui avait un restaurant à Woluwe ( Saint quelque chose ), où il n’y avait ni carte, ni menu. Il n’y avait que l’humeur du Chef, orchestrant les bons produits du moment, de son réseau. Aucune déception, des découvertes qui étaient en réalité le partage, dans sa plus belle dimension! L’inespéré qui rencontre l’improbable… le ( bon ) sens de la vie!

 

La lecture assidue du dictionnaire a toujours fait partie de mes plaisirs. Ce matin, la découverte est partie d’une réflexion. C’est à propos des amis du sport: les douches, les vestiaires, des parfums qui s’y répandent, des odeurs qui s’y abattent: « L’embrocation, c’est pheniqué ».

J’ai entendu un spécialiste (COVID) dire, lors du Journal Televisé: « Il reste de nombreuses inconnues ». Voilà une note d’espoir pour les célibataires longuement confinés.

COVID: Avec ces interviews de personnes masquées, on ne sait plus vraiment si ce sont des témoignages anonymes ou pas. Par chance, si il y a leur nom, on sait que non. Mais si on ne lit pas, la voix déformée par le masque, pourrait faire croire que oui.

L’expérience continue…
Aujourd’hui, j’ai regardé le JT de la RTBF.
Avant de rentrer dans le vif du sujet, un petit rappel est sans doute nécessaire. Conçu pendant l’érection de l’Atomium, je suis venu au monde en même temps que l’exposition universelle.
Dès lors, je ne crains pas d’être accueilli en 2020 en tant que «boomer» car, en ayant vu naître la télé, j’ai pu observer quelle a été sa trajectoire.
Cependant, j’en ai été privé pendant 5 années de pensionnat.
A cette époque, dans la cour de récré, j’entendais les commentaires des «externes» ( ceux qui rentraient chez eux, contrairement aux «internes», dont je faisais partie, qui restaient à l’école du dimanche soir au vendredi soir): ils commentaient entre eux ce qu’ils avaient vu, parfois avec passion.
L’un avait un avis, que l’autre partageait, ou pas.
Était-ce une sorte de «Facebook» avant l’heure?
Sans avoir la connaissance de ce qu’ils avaient regardé la veille, et avec beaucoup de curiosité, la position d’analyste s’est naturellement imposée à moi.
Chacun révélait à travers un prisme différent, sa vision des «choses», que ce soient celles de la vie, de la mort, celles du sport, du cinéma, ou de la politique… et en observateur de ces téléspectateurs, je devenais sans le savoir, sociologue, à chercher où se situait le sens.
Fin du préambule. 1975-2020.
Le temps a passé.
Et la suite du parcours m’a emmené devant, derrière, en dedans, au dehors de la télé.
Avec, des oreilles attentives au bruit que font ceux ou celles qui la regardent, et aussi au bruit de celles et de ceux qui la font, souvent elles étaient devant le microphone que je tendais.
La période de confinement que nous vivons et les nouveaux comportements qui ont été adoptés ou imposés, activent encore plus cette curiosité « sociologique » qui ne m’a jamais quitté.
Au travail , j’ai pu côtoyer des techniciens de l’image et du son qui mettaient un point d’honneur à servir un projet.
A faire une belle lumière, choisir un cadre, capter un son.
A choisir et monter ce qui mérite de constituer un discours intéressant…
Et bien, vous savez quoi?
Depuis deux mois, ces prises de son abandonnées au hasard du micro de l’ordinateur, ces images de webcam avec des personnes peu, pas, trop, mal éclairées, par des caméras qui ont, avec la compression, une résolution d’image plus pauvre qu’un Super-8…
Alors que nous vivons avec la culture télévisuelle depuis plus de 60 ans, ça m’interroge.
Notre télé publique est semble-t-il, en train de nous faire une solide amnésie: celle des valeurs qui l’ont conduite là où elle est.
Comme si la « crise » puisse justifier qu’on présente ce qui n’aurait jamais pu être diffusé auparavant, car se situant en dehors des normes de qualité « technique ».
Ça fait plus de deux mois que le service public nous sert la qualité de l’internet « sur antenne ».
Je croise les doigts pour que ça ne devienne pas la norme.

Je me demande si quelqu’un a déjà eu l’idée d’organiser les manifestations, par exemple, sur une route déserte, là où il n’y aurait rien à casser. De cette façon, les casseurs (qui n’en ont généralement rien à foutre de la cause qui est à l’origine de la manif) n’auraient rien à casser. Et pourraient rester calmement chez eux. Qu’en pensez-vous?

On peut rester positif en toutes circonstances. Avec l’épisode COVID-19, il faut bien admettre que le port du masque aura été un grand soulagement pour les personnes qui souffrent d’un bouton de fièvre. Et ce, malgré les prises de température.

Je me demande si les personnes qui luttent contre le racisme ne feraient pas bien de s’associer à celles qui luttent contre la connerie. En s’associant, je suis persuadé qu’elles gagneraient les unes et les autres à faire un tri salutaire. De manière à se retrouver entre personnes qui défendraient à la fois l’idée que nous devons être intelligents et être capables de voir les individus comme des humains, quelles que soient leurs différences. Utopiste? Certainement. Car si ça pouvait arriver, il y aurait forcément la disparition du tiroir « raciste », au profit d’une dimension supérieure…

Jeanne (8 ans, bientôt 9), a relevé pendant le JT du service public, lors d’un « direct » devant le Palais Royal, le fait que la journaliste parle des « feux d’artifices nocturnes ». Je pense que cet enfant a bien assimilé le principe de distanciation. Du moins, selon Brecht…

 

COVID: En cette période de fin d’année scolaire, et après avoir participé à un jury, je me demande comment nous allons pouvoir donner des points « à la tête du client », quand, avec le masque obligatoire, on ne voit que des demi visages ?

« Se parer à toute éventualité » ou, plus simplement : « se préparer ». Elle est extraordinaire cette langue française.

“Si on y réfléchit un peu, il serait urgent de repenser le langage de l’assistant-realisateur. Quand, après la mise en place, il annonce une répétition, ça ne devrait être une surprise pour personne puisque nous savons tous que plusieurs prises seront réalisés, que le texte appris par les comédiens sera répété au fil des prises, ainsi que leurs gestes, leurs mouvements, leurs déplacements, cris, les larmes… en soi, un tournage de film ne serait constitué que de répétitions, plus ou moins enchaînées… Le paradoxe réside dans le fait que ce qui se répète se doit de ne pas être semblable. “

 

Un oreiller à mémoire de forme: ok pour dormir là dessus, mais je n’en conseillerais pas l’usage les jours où t’as pas été en forme. Je propose de concevoir un autre oreiller, qui pourrait s’appeler « L’amnésique »… Slogan publicitaire possible: pour que vos lendemains ne soient plus des veilles…

Il est, selon moi toujours préférable d’utiliser le terme « numérique », plutôt que « digital ». Par exemple, dans cette phrase: « En ce qui concerne la prise de température, c’est une chance que le COVID-19 soit apparu après l’invention du thermomètre numérique ».

Comme il est important de nommer le plus précisément les choses, un problème se pose depuis qu’il faut multiplier les prises de courant. D’où l’être, triplette, quadruplette… Si on n’avait pas vu apparaître des prises multiples à 5,6,7,8,9 prises, voire plus, on disposait de mots bien adaptés. Mais il est, je pense, grand temps qu’on adopte un mot plus adéquat: le mot « multiplette », assorti éventuellement d’une précision du genre « à 16 prises ».

 

Les petit(e)s chien(ne)s qui remuent la tête à l’arrière des voitures sont réincarné(e)s en correspondant(e)s RTBF en direct aux « States », mais aussi en France ou en Belgique. Tu le remarqueras pendant les premières secondes de leurs interventions : ils (elles) hochent la tête mais ne parlent pas encore. A moins qu’ils( elles) opinent du bonnet. Ou qu’ils(elles) branlent du chef…

Le résultat des élections « Etats-Unis » 2020 est déjà connu. Ces États ne sont pas Unis. Pour régner il faut, semble-t-il: diviser. Et le peuple américain, divisé entre « instruits » et « non instruits », qui ferait des partisans de l’un ou l’autre… Dites-moi: on est toujours au moyen-âge ? En 2020? On m’a dit que les USA sont en avance sur l’Europe et que nous vivrons les mêmes mouvements dans quelques années. C’est quand qu’on sera aussi cons?

Comment détecter un(e) co(nne) qui parle « d’énergie électrique » fin 2020: « l’empreinte carbone du nucléaire est égale à zéro ». Imaginez ses enfants avec trois yeux et 22 orteils… qui respirent de l’air pur.

 

« J’ai une pensée émue pour les camionneurs et conducteurs d’engins de chantier qui seraient actuellement en soins intensifs. Avec la machine qui fait bip, si leur état se détériore et que les bips sont très rapprochés, ils doivent croire qu’ils font une marche arrière… »

On vient de faire le portrait d’une joueuse de foot, belge. Tessa. Et le journaliste a fait une phrase , peut être un peu bête: “ La passion reste intacte “. Et mon cerveau tordu entend, alors que mon intérêt pour le foot est plus que limité: “ Pour elle, la passion est un tackle “…

Ça me fait marrer à chaque fois qu’il y a une promotion pour la série « Invisible » sur la RTBF, qu’on nous dit qu’elle est accessible en audio description…

« Attendu que » je vais vraisemblablement travailler de nuit en janvier/février pendant pas mal d’heures. Y aura-t-il un découvre-feu? Enfin… je veux dire: est-ce qu’on nous foutra la paix si on dort à contresens?

Il y a, semble-t-il, une distinction subtile entre « acteur/actrice » et « comédien(ne) ».
Je me demande ce qu’elle devient quand le/la « metteur/metteuse » en scène » ou le/la « réalisateur/réalisatrice » dit au fur et à mesure à son « interprète » ce qu’il/elle doit faire ou comment il/elle doit dire du texte, pendant que ça tourne, sans avoir jugé bon de faire des répétitions?
Je propose le mot « marionnette ».
Qu’en pensez-vous?
Mais alors, comment nommer au plus juste la personne qui réinvente la direction d’acteur/actrice, de comédien/comédienne – marionnette?
Un manipulateur? Une manipulatrice?
Que dire à propos du travail des techniciennes et techniciens qui « servent » à faire ce travail?
Que devient le « lâcher-prise », dans le contexte des « prises de vues » et de « prises de son »? Quand le tournage ressemble à un « making of »? Fabriquons-nous encore alors un film quand l’audiodescription/la vidéodescription s’invitent sur le plateau?

Dans un fil de conversations suivi quelque part sur Facebook cette après-midi, parmi un bavardage stupéfiant émaillé de grosses fautes d’orthographe et des mots « sms » lapidés, un des intervenants a dit: « c’est de la masturbation intellectuelle ». En parfait épicurien et amoureux des mots, je n’ai pu m’empêcher de rêver autour de cette expression, de ceux ou celles qui l’utilisent, du contexte présent, passé ou à venir de l’usage de cette expression qui fait se rencontrer deux termes qui évoquent de manière évidente la joie que peut provoquer l’exercice de plusieurs de nos facultés. Plaisir et pensée. Et moi, d’intuition, de me demander comment on pourrait dire « masturbation intellectuelle », en argot. De me remémorer la lecture de dizaines de « San Antonio » (qu’il prie pour nous), je dirais: se palucher le citron. Mais il y a certainement d’autres voies à explorer…

 

Au départ, je trouve que c’est une bonne idée de faire une journée de l’orgasme. Mais si je peux faire une suggestion, ce serait de faire cette journée plutôt le 21 juin, car aujourd’hui je trouve que la journée était trop courte et que la nuit tombe vraiment très tôt… pour le 21 décembre, ce serait franchement mieux de déclarer que c’est la nuit de l’orgasme…

Ça doit être un Suisse qui a formulé le liquide lave glaces qu’on vend chez Total. A chaque sprouit sur le pare brise on est transportés entre le remplissage du brûleur à alcool disposé sous le caquelon et la lampée de Kirsh qui conclut le mariage du fromage et du vin blanc…

On a imaginé un truc avec Jeanne tout à l’heure. L’idée ce serait de faire tourner la terre beaucoup plus vite de façon à avoir les quatre saisons, non plus sur une année mais sur une journée. En démarrant au bon moment, on pourrait synchroniser l’hiver pour qu’il tombe la nuit. Le printemps serait le matin, pour qu’on puisse profiter des jolis chants d’oiseaux tous les jours. L’été, l’après-midi pour justifier la sieste qu’on aime bien. L’automne accorderait ses teintes mordorées avec les couchers de soleil flamboyants. La discussion a continué à propos de l’estimation de la vitesse de rotation nécessaire, ou: comment passer de trois mois en quatre heures, sachant que le rapport serait, d’après nos calculs, de 2160 pour 1… Et d’évoquer ensuite le danger lié à cette vitesse de rotation importante, vu la force centrifuge ça risque de devenir exorbitant…

L’annonce de la campagne « BOB » ( si tu conduis, ne bois pas), m’inspire un nouveau métier de l’HORECA: le service « boiturier ». Tu donnes tes clefs et on gare ton auto et on te ramène à la maison… Quoi? Ah oui, il faut que le boiturier rentre chez lui… si vous avez un voisin chômeur, vous pouvez boire un dernier verre avec lui!

Le jour d’une fête d’anniversaire, si on a l’âme d’un photographe, on s’attend à ce qu’à un moment donné, souvent, parfaitement prévisible, la lumière s’éteigne et qu’arrive un gâteau garni de bougies. Un photographe, selon Henri Cartier Bresson, c’est quelqu’un qui met dans la même ligne de mire “la tête, l’œil et le cœur “. Au moment où le gâteau apparaît, il devra composer aussi avec la sensibilité de son appareil et la lueur du gâteau dans l’obscurité, l’éclairage du visage en train de souffler et l’instant qui suit ce moment. Toute cette alchimie n’existe que parce qu’il y a une fête et le regard particulier d’un photographe qui ait été invité, avec son œil, son cœur et sa tête, et qu’existe le désir que soit fixé l’instant présent.

La radio me surprend très souvent. Ce matin, on évoquait la question des actes homophobes commis dans la capitale. Les criminels invitent leur victime à se rendre à un endroit donné pour ensuite la tabasser. La journaliste a utilisé plusieurs fois le terme “gay tapant”. Enfin, c’est ce que j’entendais.

A propos du résultat des élections en France, j’ai entendu ce matin à la radio qu’il s’agissait d’une “véritable honte de choc”. Enfin, c’est ce que j’ai cru entendre…

En train de regarder, mais surtout d’écouter le concours musical Reine Elisabeth, il me vient une idée. Comme existent l’audio description ou la langue des signes, ou le sous-titre, ne pourrions-nous pas, heureuses personnes qui ont reçu une éducation musicale, parcourir la partition tout au long du programme? Personnellement, et après discussion avec Jeanne, on aimerait plutôt voir ça que le garçon qui joue de la flûte et qui porte un noeud papillon… Dans le cas présent, sommes nous d’accord que l’image soit principalement anecdotique et qu’on pourrait parfaitement s’en passer? C’est la partition qui anime la musique et c’est de ne pas voir de quoi est faite cette âme, qui me manque. Et en même temps, ce mystère est essentiel!

 

Dimanche après midi nous fêtions les 60 ans de Bruno Verstraete. Mardi matin nous apprenions son décès.

Bruno m’a toujours étonné mais là, il a fait fort. Réunir ses amis l’avant veille de sa mort. Nous donner l’occasion de lui montrer que nous étions présents pour son anniversaire. “Être présent, presente” c’est une dimension importante car on est dans ce qui représente l’essence d’une relation. C’est là où l’amour existe dans sa dimension la plus pure. Bruno était un collègue de travail profondément aimable car les personnes qui l’entouraient ne lui étaient jamais indifférentes. Sensible, il s’accordait, ou pas. Un accord, avec Bruno, ouvrait une porte qui donnait un accès à un coté caché de lui qui révélait un cœur noble. Moi, wallon, d’origine flamande, on a partagé nos points de vue à propos de la belgitude, et quand il y a eu le COVID, on a imaginé ensemble des dispositifs pour pouvoir continuer à tourner des films… belges. Bruno faisait partie de la famille de cinéma dans laquelle je me suis toujours senti bien. Je perds un de mes “ proches”, sachant que dans cette famille particulière le temps qu’on a passé ensemble à rendre les choses possibles donne une dimension supérieure à l’éternité.

En y regardant bien, c’est clair que ce que je poste ici, c’est majoritairement du contenu “original”, que ça vienne de mon cerveau ou bien directement de mon cœur,: car c’est pour vous que je l’écris. Vos “like” ou vos réactions me font plaisir et, si jamais on se rencontre “dans la vraie vie”, il y a des indices de complicité qui ne m’échappent pas.
Aujourd’hui on était, nombreuses et nombreux à faire un dernier … adieu? au revoir? à l’ami Bruno Verstraete, réunis autour de ce qui représente la vie: un espace de temps, fini, qui commence par un cri et finit par un soupir. La qualité des relations humaines représente, selon moi ce qui nous relie à Bruno, qui vient de nous quitter. Le plaisir que j’ai eu à revoir de très nombreuses personnes qui faisaient partie du cercle de relations de Bruno, qui faisaient aussi partie du mien, ça nous raccroche toutes et toutes à ce que nous avons de meilleur à partager. Si il y a une tristesse, c’est certainement que Bruno, qui avait très bien compris cette philosophie, ne sera plus là pour pratiquer. Mais il était entouré de dizaines d’autres personnes extraordinaires, et ce n’est pas un hasard. Ce sera un rayonnement.

Je note ici au fur et à mesure que les pensées apparaissent… La différence visible entre le soleil et la lune ne vaut que quand cette dernière est pleine. Le soleil levant est rond, comme le soleil couchant. Ce n’est que quand la lune ressemble au soleil que c’est magique…

Il y a 42 années, sur le coup de 7h, je suis devenu un « papa ». Toutes ces années passées , c’est un solide parcours! D’autant que trois autres naissances ultérieures m’ont confirmé dans le « titre ». Quatre fois « papa » et une fois « grand père », avec des bonheurs divers car il m’aura fallu apprendre que ceux qu’on appelle nos « proches » peuvent prendre leurs distances. J’aimerais leur dire que, secrètement, ça a toujours été mon idée de la paternité : ils (elle) doivent se construire en dehors de ce que leurs parents imaginent… La mère de trois de mes enfants n’est plus de ce monde et ne pourra plus s’exprimer à ce propos. Mais si vous voulez mon avis, je suis fier de ces libres parcours choisis par mes fils… qui ont ma sympathie, même si c’est avec une distance ressentie comme assez peu chaleureuse, certains jours.

Je réfléchis à ces notions d’”absolu”, et de “relatif”. Au cinéma, pour le tournages, on doit synchroniser deux choses: l’image et le son. Il y a deux manières de le faire. La façon “absolue“, c’est de se baser sur l’heure et la date. À un moment précis, l’image et le son ont pour référence, le même moment: la date et l’heure, qui sont uniques car ça ne se reproduira plus jamais. C’est ce qu’on appelle le “Timecode”.
Et puis il y a le “clap”. Un repère “relatif,” car il peut être de début ou de fin. Quand il est de fin, il est à l’envers, et en ce sens, il exprime à sa façon, comment on tourne… 😉 Les claps de debut permettent à tous de démarrer en synchronisme. Mais selon mon expérience, pour ce qui est des claps de fin, on se perd. La plupart du temps, ou le son, ou l’image ne sont déjà plus là… On ne se quitte jamais “ensemble”!

L’intuition, c’est quelque chose de très important pour moi. Hypersensible, je n’aurais jamais fait ce parcours dans le son, ni à travers l’exploration de l’image photographique, ni en proposant ces plaisirs qui peuvent être ceux de la gastronomie en cuisinant sans en être persuadé. Car il y a un lien entre mon cœur et ce qu’il m’inspire de partager.

Peut-on dire que les bruits de pas qui sortent jour et nuit du plafond du dessus soient « déplacés »? Il s’agit bel et bien de déplacements, mais ce qui est gênant, c’est qu’ils soient sonores, et aussi pour moi, couché dans mon lit de 23 heures à 7 heures, qu’ils soient « non désirés ». Car, imaginons que je sois sociologue, étudiant l’activité nocturne des voisins du dessus, je me régalerais de ces insomnies documentaires.
Être au bon endroit, au bon moment. Ou pas…

« Top Chef » avec une épreuve autour de l’œuf.
À l’écran, l’image d’une coquille d’œuf avec le cachet rouge qui donne la date… un œuf de la grande distribution.
Amis Chefs prestigieux qui évaluent le travail des candidats et candidates, connaissez-vous les œufs qui sortent de poules « sans cachet », du genre des œufs qui sortent de poules « libres », qui courent et choisissent leur nourriture?
Avez-vous goûté la différence, vu la couleur du jaune?
Une vision de Léo Ferré que je partage depuis une bonne quarantaine d’années, c’est : « Si on ne mangeait pas les vaches, les moutons, ou les restes, nous ne connaîtrions ni les vaches, ni les moutons, ni les restes. » (Il n’y a plus rien).
La gastronomie ne prend « tous ses sens », que quand elle s’articule autour du sentir, du goûter, du voir, de l’entendre, du toucher, mais aussi du génésique, un sixième sens que définit Brillat Savarin dans « La Physiologie du Goût ».
Ce qui constitue le plaisir c’est aussi une intimité imprévisible, une relation avec le vivant, qui passe à travers une alchimie indicible.
Pas certain que les poules qui sortent des œufs avec des cachets puissent faire partie de l’équation quand il s’agit d’un art de vivre.

Je me rends compte, après toutes ces années, que d’entendre, mais aussi de savoir écouter, de voir, mais aussi de savoir regarder, de sentir, mais aussi de ressentir, de goûter mais aussi d’être transporté, de toucher mais d’être aussi transpercé par des caresses imprévisibles, que tout ce plaisir associé à toutes ces sensations me donne envie de vivre le plus longtemps possible!

Un café croissant posé sur le zinc de « La Fabrique: Bricoles et Spiritueux » à Toulouse. Et sur le comptoir, quelques journaux du matin.
L’odeur du papier, mélangée à celle du café, et c’est un retour de quelques dizaines d’années en arrière.
Je prenais le train à 6 heures du matin.
La machine soufflait sa vapeur à travers le café, à côté des « pistolets au gouda ».
Le libraire coupait la ficelle des paquets de journaux qu’il disposait sur le comptoir. La monnaie tintait dans une coupelle pour un « Le Soir », une « Libre Belgique », un « La Cité » ou un « Le Peuple »…
Il ne manquait au tableau « olfactif » de ce matin que l’odeur des cigarettes mais, celle-là, on va la laisser enfouie dans les souvenirs oubliés !

Lu dans le Guide du Routard Belgique 1996/97, page 60 (« savoir vivre »): « On aime le consensus en Belgique, polémiquer pour le plaisir de prendre la contrepartie d’un interlocuteur n’est pas une preuve d’intelligence. Le contraire de la France en quelque sorte. »

 

Réflexion de ce soir: ne serait-il pas indispensable que les prétendants réalisateurs de films endossent préalablement à leur établissement dans cette tâche, tour à tour, tous les rôles et fonctions de celles et ceux qui seront au service du projet qui les réunirait? On se comprendrait mieux!

 

La météo m’a dit que demain c’est la Saint Augustin. Ce Saint m’intéresse car il est lui même le fils d’une Sainte, qu’il est algérien et aussi que beaucoup de ses écrits me racontent des choses intéressantes qui nourrissent ma pensée. “Le monde est un livre, et ceux qui ne voyagent pas n’en lisent qu’une page.” C’est, après avoir pas mal bourlingué, ce qui doit expliquer les pensées que j’ai, des dizaines d’années après, des rencontres de personnes faites aux antipodes, avec lesquelles j’ai partagé des moments qui permettent de définir, en fin de compte, c’est là où réside la notion “ d’humanité”. Il a aussi dit: “Le bonheur, c’est de continuer à désirer ce qu’on possède”. Cette notion de possession s’applique certainement à des objets, au côté matérialiste, qui constitue aussi des repères qui peuvent devenir de solides complications. Alors il y a cette phrase qui, si on va au delà des mots, vers les chemins de la pensée et les multiples lumières qui la guident, on entre dans la dimension intéressante: “Aime, et fais ce que tu veux. Si tu te tais, tais-toi par amour ; si tu parles, parle par amour ; si tu corriges, corrige par amour ; si tu pardonnes, pardonne par amour. Aie au fond du cœur la racine de l’amour, de cette racine ne peut rien sortir que de bon.” Je crois que mon parcours philosophique aura été guidé par des penseurs qui formulaient pour moi des évidences, mais je suis resté indifférent à leurs appartenances à une religion ou un parti. Ça ouvre le champ, c’est certain! 😉 Pour tout ce qui précède, et tout ce qui pourra suivre, que vous allez inventer: bonne Saint Augustin!